Krach boursier;Crise économique;pénuries

Chers Tous,

La guerre économique à l'initiative de Donald Trump bat son plein, alors même que l'Occident, et notamment l'Europe, souffre de son absence de terres rares, comme d'énergies fossiles et comme de beaucoup de choses. Nous sommes censés produire des idées...

Alors comment cela va-t-il se passer ?

Les choses vont continuer ainsi encore un bon moment avec des hauts et des bas, quelques alliances qui permettent parfois de sauver la situation, mais globalement l'Europe ressort comme tout à fait ruinée. Passé ce mois d'Avril/Mai, il devrait à nouveau y avoir un gros regain d'attirance pour la campagne, les gens commençant à sentir le vent tourner, comme ils l'avaient fait pour le covid.

Pendant encore un certain temps (1 à 3 mois maxi), nous pouvons parler d'une économie mourante, et nous voilà à son chevet, à tenter toutes sortes de remèdes... les flux tiennent, mais rien de plus.

Puis nous allons assister à un certain nombre de blocages commerciaux, quasi complets :

• Europe/Russie, où, avec plus de certitude France/Russie, à l'initiative de sa Présidence.
• Chine/USA (oui je sais, pas besoin d'être voyante pour ça).
• USA/Brics.

Là nous pourrons évoquer une économie morbide... Suite à quoi, globalement , les blocs Est et Ouest s'acheminent vers la guerre et l'interruption des rapports commerciaux standards.

Allons à présent dans le détail :

1°) Le Monde Financier

Il ne semble pas y avoir de processus brutal, une lente mutation serait le terme le plus approprié, même si les anciens fonctionnements sont condamnés à se réformer de fond en comble. Globalement les choses fonctionnent cahin caha, mais les organisations financières tiennent le coup, et c'est une très bonne nouvelle, car une désagrégation complète aurait des conséquences affreuses sur le commun des mortels.

La situation actuelle va faire pire encore : certains vont se goinfrer, je vois des spéculations incroyables et innovantes ! Difficiles à prévoir d'ailleurs.

La Bourse ne va pas complètement s'effondrer, car ils fermeront les compteurs avant, mais elle subit plein pot. Plus que l'économie réelle. Donc lorsqu'on parle de spéculations innovantes, ça peut être sur de nouveaux domaines encore non envisagés. Je ressens une sorte de privatisation d'un élément aussi vital que l'eau (déjà en cours de privatisation complète). L'air ?? Possible oui.

Comme si ceux qui avaient accès à l'air de qualité devaient finalement également payer pour cela. D'où une survalorisation de la campagne, avec une raréfaction des biens à vendre. (et peut-être une nouvelle taxe en fonction de la zone).

Les échanges monétaires vont bon train, avec de fortes spéculations qui peuvent aboutir à de véritables pillages en règle pour qui doit absolument, soit récupérer une somme d'argent de l'étranger, soit partir à l'étranger. De façon générale, certains pays vont subir une grosse dévalorisation, dont l'Europe, et en Europe, dont la France, car certaines taxes à la transaction nous toucheront particulièrement.

Ce ne sont pas seulement des taxes douanières, mais une sorte de taxe à la transaction financière. Et L'Europe est particulièrement ciblée.

La Chine subit de fortes contraintes, mais semble avoir une aptitude à se replier pour faire front.

Pour les USA, à contrario, c'est là que le processus va faire le plus mal et que les conséquences seront les plus lourdes. L'économie Américaine est pour moi en grand danger d'avoir des conséquences bien plus difficiles.

La Russie semble quasi imperméable à ce qui nous arrive en Occident (en tous cas rien ne transpire).

2°) Le monde du travail

A l'agonie... Flambée du chômage, obligation, pour ne pas perdre ses droits, d'accepter des mutations géographiques et même des phénomènes migratoires : certains vont envisager de définitivement quitter l'Europe, voire l'Occident.

Du coup, l'autonomie/Résilience/Survivalisme vont prendre une sacrée cote ! Beaucoup vont vouloir revenir à des choses simples, jardin, poules et même l'eau du puit, sauf que ce sera plus compliqué que ça et que le bonheur n'est pas plus dans le pré que l'amour. Des conséquences sur l'immobilier qui risque de chuter un peu dans les villes et monter un peu dans les campagnes.

L'état Français va-t-il laisser faire ? Au début oui. Puis il cherchera à réguler, taxer, maîtriser ou interdire. La légisalation sur l'eau, les animaux de la ferme et les animaux domestiques va donc se durcir, après avoir laissé entendre que la débrouillardise était une bonne chose.

Les préfectures chercheront donc à maîtriser par tous les moyens les installations autonomes plus ou moins sauvages, et comme je vous le disais ci-dessus, les spéculations sur la vie vont devenir la norme. Un domaine professionnel est-il plus épargné que les autres ? Non, la ruine, ça ruisselle plus vite que les bénéfices... et pour moi c'est général. Les salariés ne sentent pas le rebond de suite, mais horsmis ce décalage, tout le monde prend.

Une nouvelle vague de délocalisation à prévoir : de nouvelles destinations à la mode, comme l'Inde ou l'Afrique. Mais j'y vois plutôt une grosse source de déception. Beaucoup de licenciements. Beaucoup d'Ubérisation.

3°) Les prix

L'initiative de Donald Trump va tuer le commerce mondial, mais pas du premier coup : 2 phases, la première, où les choses vont et viennent, semblent même à nouveau se stabiliser et retrouver un équilibre (somme-nous dedans ??) et la seconde, bien plus brutale, où les prix à l'importation flambent, car les produits manquent ou ne peuvent seulement plus être exportés.

Donc dans un premier temps, et nous y sommes, il y a une sorte de maintien qui pourrait faire croire que ça continue comme avant, malgré tout.

Mais dans un second temps, les bonnes affaires made in China pourraient bien disparaîtrent. Où les prix grimper dangereusement pour un certain nombre de choses non produites (c'est à dire beaucoup).

Si vous avez besoin de certaines choses pouvant être anticipées : faites le maintenant.

Le secteur alimentaire : vous allez bientôt pouvoir dire que c'est du vol... et nous allons devoir faire attention et/ou modifier nos stratégies. Certaines restrictions vont vraiment remettre en cause notre consommation et nos habitudes alimentaires.

Le carburant : il grimpe encore un peu, rendant les déplacements plus difficiles et on s'habitue à l'idée de ne plus prendre sa voiture ; ce qui va causer un joli changement dans nos habitudes pour les 2/3 ans à venir (au moins). Globalement, ils renoncent à la ZFE, mais on nous contraint d'une autre façon, notamment en Europe.

Pièces détachées/mécanique/outils : de la lenteur dans les transactions, et des incertitudes, mais guère plus que maintenant : on va apprendre à réparer dans les années à venir.

Médicaments/Santé : Pas d'aggravation pour les prestations et les médicaments vont encore être fournis à peu près correctement pendant un moment, même si ce n'est pas florissant. Puis nous assisterons à des phénomènes de blocages. 

Nouvelles technologies/Informatique : le secteur fonctionne, même si les prix montent.

L'énergie : la France paraît plus solide qu'on ne le croit et pour moi il n'y a pas de pénurie, ni de montée extrême des prix, je vois une augmentation avec l'énergie apportée par l'eau ou sur l'eau : barrages et éoliennes en mer.

En conclusion :

Pas d'interruption des flux en mode mad max, mais un changement lent de nos habitudes pour nous adapter aux nouvelles conditions.

Si j'avais 3 sous et que j'habitais en ville, je pense que je m'achèterais un vélo électrique (idem à la campagne d'ailleurs).

Pour moi, même si la crise est d'anthologie, il n'y a pas d'effondrement complet, comme dans les séries télévisées. Pas de billets de banque dans une brouette pour aller chercher son pain. Du fait que les monnaies sont pour ainsi dire numériques, les coefficients sont contrôlés (il faut bien qu'il y ait un avantage à la situation). L'or est très haut et peut encore monter, pourtant je n'en achèterais personnellement plus.

Pour les salariés, souciez-vous de garder votre emploi ou de prévoir un plan B. Pour les entrepreneurs, soyez créatifs et généreux avec vos clients. Pour les retraités, l'âge d'or est fini pour un bon moment, revenez aux basiques.

Et en conclusion de la conclusion, je dirais que l'ombre sert la lumière et que les mutations engendrées finiront même par être positives ! Le troc va se renouveler, le partage va s'optimiser, beaucoup vont murir à l'ombre de la crise.