Nouvelle Terre;Résilience

  • La Nouvelle Terre : en route de fait !

    Chers Tous,

     

    Un vent d'optimisme souffle dans ma forêt magique !

     

    Ma forêt magique ! Si si, elle existe !

    Je suis tombée, par hasard (merci les insomnies) sur 2 vidéos très éclairantes.

    La première fait état de la vie en Grèce, quelques années après que la crise ait tout à fait déplumé les citoyens. La Grèce, on a coutume de dire que c'est nous avec un peu de décalage. Mais la façon dont certains ont pu rebondir et finalement changer leur monde prouve bien que de belles âmes sont venues pour faire avancer les choses.

    Alors non, ils n'ont pas totalement détruit le fonctionnement avec l'argent, mais certains l'ont contourné magnifiquement et ce n'est qu'une petite partie du champ des possibles.

    Vous rencontrerez, dans ce reportage, des gens novateurs, courageux, généreux. Un tableau assez exemplaire de ce qu'il est possible de faire avec plus grand chose. Là-bas, la grande majorité des jeunes sont sans emploi, et lorsqu'une personne n'a plus d'emploi, très vite elle perd également tous ses droits sociaux, donc impossible de se faire soigner par exemple. Le déficit est supérieur à celui de la crise de 1929. Pourtant, il règne comme une vague d'espoir.

    Alors bien entendu, il est possible de faire des critiques, d'émettre des "bémols". Mais quand même !

    Le bilan actuel en France

    Pour avoir travaillé la Résilience depuis pas mal de temps, je peux vous dire avoir essayé un tas de trucs. Dont le partage et la vie en communauté. Chez nous, en France, c'est très compliqué. Un écolieu peut fonctionner, mais à condition que tous se soient "investis" matériellement - engagés si vous préferez ! Si ceux qui ont, se contentent de partager, les hôtes du moment finissent assez vite par se démotiver et chercher le confort dans la facilité. J'ai moi-même tenté l'expérience et accueilli du monde à la maison pendant 2 ans. Ce fut une expérience passionnante. Mais limitée. De bons moments, mais de vraies difficultés à fonctionner dans le temps. Les différences, notamment alimentaires, sont difficiles à concilier. Le goût du travail n'est pas le même pour tous. Les motivations sont variables. Les biorythmes encore plus. Les histoires d'amour ou de sexe peuvent largement foutre le merdier, bien que positives de base. Et je ne vous parle pas des petits soucis d'entente qui prennent des proportions hallucinantes malgré les précautions. J'en garde un merveilleux souvenir, mais j'ai tout de même arrêté cette expérience, me réservant le droit de servir de refuge, mais soit de courte durée, ou justifié par le contexte.

    Pourquoi ? Il me semble, en tant que sociologue de base, qu'une partie trop importante de la population est, outre bien trop laineuse, peu à pas motivée - mais ce n'est pas le seul problème. Ce n'est que le premier. Nous nous sommes habitués à un état généreux, qui remplit nos cagnottes logement et alimentation afin de garantir sa paix sociale. Et ça marche. Ca bêle de plus en plus dans les rangs, et le bon berger Macron n'a pas trop de difficulté à faire avancer ses moutons dans la direction qu'il s'est choisie.

    Le second problème est que nous avons tout à perdre à ré-inventer le système : pris en charge si nous ne bougeons pas, la moindre initiative est sévèrement punie par un tas de charges administratives qui, loin de nous récompenser de l'effort, nous mettent souvent en difficulté. Créer une entreprise est devenu un risque, se faire une clientèle face aux GAFA est trèèèèès compliqué, et la crise économique est suffisante pour que les gens se passent de tout ce qui ne leur paraît pas essentiel. Un entrepreneur qui crée et doit, par exemple, faire un emprunt pour investir, peut se trouver mis en difficulté et devoir vendre sa propre habitation pour rembourser. Alors que s'il reste sagement sans rien faire, les plans B suffiront sans doute à se stabiliser, même si peu confortable. Donc on n'investit plus beaucoup. Dans certains secteurs, les normes tombent comme des coups de baton ! Et si les banques ne vous suivent pas, votre entreprise est foutue !

    Le troisième problème est l'endettement de la population. Un couple, une maison (ou appartement), 2 voitures et 2 enfants, plus la nourrice éventuellement, et nous voilà ficelés face au changement : ce n'est juste pas possible sans une faillite personnelle plus ou moins complète.

    Donc les plans B sortent de la cave, mais ne se concrétisent pas au-delà d'un rêve. Et la France s'enfonce.

    Voici donc le lien vers la vidéo (sélectionner, clic droit et aller vers) : https://www.youtube.com/watch?v=mgVoQuSJ0M8

    Titre : Bienvenue en Grèce, un pays en faillite.

    Chaîne : 100% doc, reportage et documentaire.

    C'est aussi comme ça d'ailleurs que je voulais vivre le survivalisme. Et non pas comme une sorte de guerre façon Mad Max, où 5 litres de carburant nécessitaient d'abord d'abattre 5 méchants. Alors la vraie question qui me vient est : comment allons-nous rebondir lorsque nous aurons touché le fond de la piscine ? Façon futée ou façon perte de conscience ? Plus nous serons préparés en amont, plus le scénario pourra être optimisé avant le grand plouf.

    Passons à la seconde vidéo. Elle a été tournée en Roumanie. Autre peuple, autre situation, autre scénario. Ils ont vécu Ceaucescu pendant plus de 20 ans, ont tout perdu et se sont ré-inventés une vie. Non, ce n'est pas non plus une succes story, mais une débrouille story avec des hommes et des femmes courageux, qui prennent leurs responsabilités et "en ont".

    Dans ce second reportage, il y a moins d'innovations et plus de débrouille (mais XXL, il faut l'admettre, ils sont excellents). Mais un gros gros courage, une volonté de fer pour s'en sortir. On peut aussi faire quelques critiques, notamment sur l'alcoolisme ambiant (souligné discrètement par le journaliste), mais de vrais héros font de vrais miracles.

    Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=uM_vngLYDcE

    Titre : Système D en Roumanie.

    Chaîne : 100% doc, reportage et documentaire.

    Un problème crucial de civilisation à souligner, et qui gêne le "passage"

    Nous sommes engraissés et rivés devant nos écrans, trop souvent, trop longtemps !

    Les jeunes générations ont poussé avec des jeux, des vidéos, des réseaux sociaux et du Mac'Do. Il y a du bon dans la technologie et il n'est pas nécessaire de revenir au 19ième siècle. Mais comment imaginer un seul instant qu'un ado de 15 ans, dodu et amateur de chips, amoureux de ses réseaux, se mette au boulot pour subvenir à ses besoins vitaux ? Car c'est de cela dont il s'agit ! Idem la jolie influenceuse qui vit avec ses Followers, dans un monde virtuel, où son Beauty concept a pris le pas sur le moindre instant de sa journée et le moindre neurone disponible ? Comment voulez-vous qu'ils refusent le spectacle, même navrant, offert par nos J.O. ?

    D'autant plus que le wokisme célèbre tout ce qui, de base, se révèle plus ou moins mortifère. Regardez à quoi ressemblait leur Jésus-Marie de la Cène : une femme obèse (évaluation à plus de 130 kilos), immobile (de toute façon elle ne peut guère bouger), à table ..... Non je ne suis pas grossophobe, mais célèbrer l'obésité, c'est célébrer une maladie. Une personne obèse risque sa peau assez rapidement. Et je ne parle pas du tout des rondeurs charmantes, mais d'un entassement lipidesque surmonté par un cerveau engourdi par la société. Et croyez-vous que la transsexualité soit mieux ? Une cellule familiale démolie, le couple et la sexualité battus en brèche par du triolisme vulgaire, et de la pédophilie instituée en habitude par les dirigeants mondiaux ? Non, je ne suis pas non plus moralisatrice, ni même un ange, et j'ai moi-même pas mal vécu durant les 40 dernières années ! Mais que croyez-vous qu'il reste lorsqu'on démolit tout ce qui est sacré ? Pensez-vous également qu'une vie à jouer "Iel" soit durable dans le temps ? 

    Que l'on ne rejète pas ces profils atypiques me semble la meilleure des choses. Mais en faire un objectif, c'est dire que notre société est bien malade. Au moins ses représentants. Et comme je vous le disais plus haut, les Français ont peu de moyens pour refuser énergiquement les choses.

    Reste le passage à un état autoritaire

    Isabelle soulignait dans le forum, le fait que la Nouvelle-Zélande (il me semble) allait rendre possible une vaccination forcée. 

    Comment cela peut-il se passer ? Oh très simplement :

    Vous êtes prévenu via les mairies, elles-mêmes via les préfectures, et via la télévision ainsi que les médias mainstream, que la vaccination va être "organisée", car trop de fraudes, trop de risques et blablabla. Le jour J, un bus passera pour les campagnes, ou on ré-ouvrira les vaccinodromes dans les villes. Toute personne qui aura refusée pourra perdre ses droits : civiques, sociaux, financiers. 

    Que va-t-il se passer ? Mathématiquement la chose suivante :

    98 à 99 % de la population se fera vacciner. Le 1% sera constitué de façon hétéroclite de personnes âgées ou dotées de forces et moyens divers et variés. Rapidement, ils seront d'ailleurs privés d'électricité, voire d'eau, bannis dans leur immeuble, leur quartier, leur rue. Ils ne pourront plus travailler et ne rentreront plus 1 centime (vu qu'ils n'auront plus de compte). D'autant plus qu'ils auront quasi supprimé les espèces.

    Avec une puce en plus, il serait même impossible d'accéder au moindre commerce. Y compris alimentaire.

    C'est vous, c'est moi ..... nos propres enfants ne nous comprendront pas.

    Comment s'en sortir : je crois que la Grèce et la Roumanie nous donnent une vraie leçon de vie. Une vraie leçon d'optimisme. Ceux qui n'ont plus rien y sont en nombre suffisant pour ré-inventer la vie et co-créer cette nouvelle terre. Non la nouvelle Terre, ce n'est pas le système D. Mais le système D est, il me semble, sur le passage. C'est un pont. Il y a peut-être d'autres ponts, mais en voilà un qui dit qu'il existe des gens merveilleux.

    Voilà pourquoi je tiens au concept de résilience. Reste que pour le moment, les Français se sentent englués. Mais cela reste un choix personnel. Il va falloir que nous nous retirions les doigts du c*l.

     

    Gros bisous et bon Dimanche,

    Elizabeth