Troisième guerre mondiale;ww3;bombe atomique;grand éclair à l'orient
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Se Protéger du Risque Nucléaire : (dossier complet précautions)
- Le 17/10/2024
- 8 commentaires
Chers Tous,
L'attaque nucléaire est sans aucun doute le pire risque de l'humanité !
Tchernobyl, 29 ans plus tard, les risques se font toujours sentir et le coeur du réacteur est radioactif pour des milliers d'années
Il est, par dessus le marché, difficile à prévenir, à mesurer, et à éviter.
Le but de ce dossier est d'être informé afin d'avoir la meilleure réaction/anticipation possible par rapport au risque !
Je vous donne de nombreux liens très complets, parfois complexes, mais tous officiels.
Introduction
2 Incidents majeurs ont marqué les esprits. Hiroshima, mais qui commence à disparaître dans les limbes de l'histoire, et Tchernobyl qui pèse aujorud'hui encore sur la santé de la Thyroïde des enfants environnants (et peut-être même des mangeurs de champignons dans le Jura).
Fukushima a ravivé les mémoires perdues, mais dans le fond en donnant l'illusion que l'on peut "noyer le problème" .....
Voici un lien fondamental sur l'incident de Tchernobyl. Prenez le temps de le lire jusqu'au bout.
Les conséquences chiffrées de Tchernobyl par l'IRSN
Vous verrez tout de même, tout à la fin du document, que l'évaluation des risques Français semble minime. A savoir que les cancers de la Thyroïde ont été multipliés par 100 dans le Jura. Je dis ça ..... je dis rien.
Autre problème, la plupart des mesures sont données en Becquerels, mais c'est en Sieverts que l'on juge de la dangerosité sur l'homme (le Sievert est un rayonnement qui dépend de la matière, soit le taux de pénétration dans les tissus). Chercher à traduire les Becquerels en Sieverts, c'est mathématiquement compliqué.
Aussi pouvons-nous résoudre le problème avec quelques principes généraux (que je vais tenter, en toute humilité, d'établir) et un ami bien intéressant : un petit compteur Geiger.
Je vous place un lien vers la page Amazon, où le choix est le plus vaste en terme de qualités et prix :
On a tous les choix du monde entre 80 et 300 euros. Je ne vous conseille pas de descendre en dessous de 80 euros.
Un petit achat de ce type peut être individuel ou mutualisé.
Ce qui est certain, hors toutes formes de mesures, c'est que les accidents nucléaires, et/ou bombardements, ne préviennent pas. Il vaut mieux y réfléchir avant. Je n'aborderai pas, dans ce dossier, les tenues, éléments de protection et bunkers, à cause des prix prohibitifs. Quelques bricoles peuvent tout de même rendre service.
1. L'actualité
L'actualité, c'est l'usage avéré de bombes sales en Ukraine. C'est le risque nucléaire international entre pays disposant tous, directement ou par alliance, de l'arme nucléaire.
Les taux, chez moi, sont sensiblement plus hauts que l'an passé. Ils augmentent quand il pleut et diminuent quand il fait beau. La terre présente les mêmes taux à 40 cm et il est probable que nous subissons les déchets d'une guerre qui paraiît lointaine, mais qui ne l'est pas.
Lorsque vous découvrirez, dans le premier lien, l'étendue des dégâts de Tchernobyl, il vous sera possible d'imaginer à quel point le monde serait impacté d'une seule bombe nucléaire au Moyen-Orient.
Nous avons donc 3 risques à ce jour :
1) Tchernobyl n'est pas un incident fini. Il est un incident en cours de gestion.
2) Fukushima refoule ses déchets dans l'eau de mer pour dilution ....
3) Le Moyen-Orient est une cocotte minute nucléarisée.
2. La population peut-elle être prévenue ou évacuée
C'est une bonne question, merci de l'avoir posée, dirait-on dans un séminaire de comm .... avant de faire diversion !
Réfléchissons .... à la lecture des cartes (Tchernobyl), on s'aperçoit rapidement qu'il faudrait évacuer, par précaution, de vastes zones. Comment ? Pour aller où ? Et on leur dit quoi pour éviter une lamentable panique ?
Il s'agit de millions de personnes .... Ici, puis là, en fonction de la météo ...., puis encore là .... toujours en évitant la panique .....
1) Il n'existe pas de bunker XXL permettant d'accueillir toute une population.
2) Il n'existe pas de refuge non plus de cette taille.
3) Il existe des rumeurs, innombrables, sur les rumeurs de bunkers chez "les riches" ou les "dirigeants" ou "les Suisses" etc...... et qui pourraient générer de dangereux mouvements de foule.
4) Donner de l'iode à l'ensemble de la population pourrait générer une rumeur du même type.
5) Seuls les gouvernements très autoritaires peuvent gérer une population de grande taille, et encore ....
Donc d'après vous ? Peut-on vraiment prévenir la population en toute loyauté ??? Une mauvaise panique serait pire que le mal.
Que s'est-il passé historiquement ?
On a évacué la zone très proche : soit 30 km² pour Tchernobyl et 10 km² pour Fukushima, ramenés à 8. Quant à Hiroshima, on a laissé les survivants se débrouiller, la majorité étant morts, ou bientôt morts ....
Voici le Retex de Fuskushima, version officielle (source wikipedia), donc de nature à ne pas paniquer :
Parmi le personnel intervenu après l'accident, seules six personnes ont reçu des doses radioactives supérieures à 250 mSv2,b. À titre de comparaison, le personnel a été exposé en moyenne à des doses de 13 mSv. Parmi les travailleurs du nucléaire, seulement 0,8 % du personnel a été exposé à des doses supérieures à 100 mSv. D'autre part, aucune constatation scientifique d'un potentiel développement de cancer n'a eu lieu en dix ans3, mais un cas de cancer (une leucémie) d’un des ouvriers du chantier a cependant été reconnu en 2015 comme étant lié aux radiations.
Parmi la population locale vivant autour d'un rayon de 200 km, aucun décès provoqué par les rejets radioactifs issus de l'accident n'a été détecté4, mais plus de 2 200 décès sont imputables à la dégradation des conditions de santé à la suite de l'évacuation des populations.
Comment faut-il traduire ces quelques lignes ? Je vais vous le dire clairement : le coût total de l'évacuation est supérieur au coût de l'irridiation. En terme de coût financier sans aucun doute, mais aussi en terme de santé, car une évacuation est un traumatisme. Parfois insoluble.
Voici un autre lien vers le site de l'IRSN concernant la gestion de Fukushima et il répond très bien à notre question :
Gestion de Fukushima - rapport de l'IRSN
Tableau récapitalatif des mesures avec dates, heures, et périmètres (copie d'écran, le copié/collé est difficile).
Voilà.... Je pense que la question est répondue. Une évacuation sur 30 km maximum, dont il s'est dit qu'elle a été traumatisante et conséquente sur le plan de la santé. Lorsqu'on compare la zone de pollution de Tchernobyl avec celle de Fukushima, on est en droit de se demander pourquoi la seconde a-t-elle été, somme toute, si restreinte ? Alors la nature du sinistre (l'eau) a pu y être pour quelque chose, mais aussi une prise de risque quant à l'impossibilité de fermer les 2 autres centrales (qui sont respectivement à 80 et 250 km de Fuku) sous peine sans doute, de priver une partie du pays d'énergie et de causer des dégâts structurels majeurs et dommageables.
Bref, l'histoire ne dira pas qui est mort d'un covid ou d'un cancer .... Mais il me semble qu'il serait sage de prendre ses décisions soi-même et surtout en silence. D'où l'intérêt d'en parler en amont. L'article est à lire en fonction de la sensibilité de chacun. Je ne suis pas en mesure d'être plus précise.
De nos jours, et de façon générale, il est bon d'être en mesure d'analyser ces risques et d'envisager une aptitude décisionnelle ainsi que quelques référents pour les compétences. Beaucoup de médecins, par exemple, ont pris sur eux de soigner le covid, sans en parler, comme une grosse grippe. J'en connais, avec des maisons de retraites complètes sans un décès covid. Mais je ne dirai rien de plus.
3. Quelle contamination dans quel cas - Centrale ou Bombe
Toujours sur le document de l'IRSN, la contamination est répartie en 3 zones :
- La zone 1 (ou zone verte) pour laquelle la dose sur la première année (évaluée à partir des mesures effectuées et d’hypothèses conservatives) est estimée être inférieure à 20 mSv. Cette zone est considérée comme une « zone où les ordres d’évacuation sont prêts à être levés ».
- La zone 2 (ou zone orange) pour laquelle la dose prospective pour la première année est comprise entre 20 et 50 mSv. Cette zone est aussi dénommée « zone où les habitants ne sont pas autorisés à résider ».
- Enfin la zone 3 (ou zone rouge) pour laquelle la dose prospective pour la première année est supérieure à 50 mSv et intitulée « zone où les résidents auront des difficultés à se réinstaller » durant une longue période ».
Pour information 50 mSv, c'est plus de 2 fois la dose admise pour un professionnel dans l'année, sauf qu'il y a cumul. C'est ainsi qu'un Pro ne doit pas recevoir plus de 100 mSv sur 5 ans. D'où le fait que la zone est réputée inhabitable pour longtemps (sans doute plus de 30 ans).
Voici maintenant la carte des dégâts, et surtout son évolution : voir sur le lien ISRN page 5, 6 et 7.
Vous noterez que les zones évoluent lentement. Sans doute car la contamination, si elle n'est pas directe dans l'air, est indirecte via l'eau, la terre, les végétaux et les cycles.
Voici, en second lieu, un lien précieux, qui modélise les conséquences d'une explosion nucléaire à un point donné, grâce à une carte interactive !
Cette carte est génialement conçue, elle calcule tout à partir du point d'impact (saisir la ville) et du nombre de kilos/Tonne, il suffit de cocher les quelques options ....
Site Nukemap de modélisation d'une explosion nucléaire
J'ai fait un essai sur la ville de Dijon, horsmis la carte interactive, j'ai saisi une bombe Russe, la plus grosse jamais essayée (Tsar Bomba 50 000 Kt), en sachant qu'il existe bien pire que ça ....
Voilà ce que ça donne :
Comme vous pouvez le voir, ça fait mal très large .....
Voici à présent les données factuelles données par l'outil de modélisation :
6 135 390Blessures estimées :2 578 650Au cours d’une période donnée de 24 heures, il y a en moyenne 11 101 836 personnes dans la zone de faible explosion (1 psi) de la détonation simulée.
Il est difficile de modéliser les victimes d'une attaque nucléaire. Ces chiffres doivent être considérés comme évocateurs et non définitifs. Les effets des retombées sont délibérément ignorés, car ils peuvent dépendre des actions entreprises par les personnes après la détonation. Pour plus d'informations sur le modèle, cliquez ici .
Distances d’effet pour une explosion de surface de 50 mégatonnes :
Courbes estimées de l'intensité du rayonnement des retombées pour une explosion de surface de 50 mégatonnes avec un vent de 24 km/h une heure après la détonation :Voyons maintenant la carte de l'impact des radiations avec une échelle qui laisse voir l'Europe, toujours au départ de Dijon :
Et maintenant, le détail des radiations, dont fait état la carte :
Courbes estimées de l'intensité du rayonnement des retombées pour une explosion de surface de 50 mégatonnes avec un vent de 24 km/h une heure après la détonation :
Les couleurs ne sont pas reproduites, mais il suffit de partir du plus foncé. Un jour de tempête, je ne vous laisse même pas imaginer. La direction des vents dépend bien évidemment du jour, de l'heure, etc.....
Alors qu'est-ce que c'est qu'une irradiation de 1000 rads par heure ?
Alors 1 gray = 100 rads pour info et il s'agit de l'unité de mesure d'irradiation de la matière. L'efficacité s'exprime toujours en sieverts. Il faut en effet distinguer l'irradiation (autrement dit le rayonnement) de la contamination (plus locale) due aux particules. D'ailleurs, il ne s'agira pas des mêmes précautions. Et on voit bien, à l'examen des 2 cartes, qu'il y a plusieurs types d'effet :
1) Ceux mécaniques, liés à la puissance de l'explosion.
2) Ceux liés à l'irradiation, très vite derrière.
3) Dans le temps, ceux liés à la retombée des particules, mais cette dernière partie n'est pas modélisée (très compliquée d'ailleurs), mais elle dépend aussi de la répartition des particules irradiantes, puis des pluies, etc....
Revenons à nos rads ou nos gray, 1000 rads, c'est 10 Grays.
Voici quelques informations recueillies (source le manuel Merck) :
les 115 000 sujets qui ont finalement été évacués de la zone autour de la centrale de Tchernobyl ont reçu une dose efficace moyenne d'environ 30 mSv et une dose moyenne à la thyroïde d'environ 490 mGy. Les sujets qui travaillaient à la centrale de Tchernobyl au moment de l'accident ont reçu des doses beaucoup plus élevées. Plus de 30 travailleurs et urgentistes sont décédés dans les quelques mois qui ont suivi l'accident, et de nombreux autres ont développé un syndrome d'irradiation aigu. Un faible niveau de contamination de cet accident a été détecté aussi loin que l'Europe, l'Asie et même (dans une moindre mesure), en Amérique du nord. L'exposition cumulative moyenne de la population générale dans les différentes régions touchées du Bélarus, de la Russie et de l'Ukraine sur une période de 20 ans à environ 9 mSv.
Le tremblement de terre et le tsunami au Japon en 2011 ont provoqué des rejets de matières radioactives dans l'environnement de plusieurs réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Chez les personnes travaillant sur place, on n'a pas noté de lésions graves induites par les radiations. Parmi près de 400 000 résidents de la préfecture de Fukushima, la dose efficace estimée (en fonction des entretiens et de la modélisation de la reconstruction de la dose) était < 2 mSv pour 95% de la population et < 5 mSv pour 99,8%. Les estimations de l'OMS étaient un peu plus élevées en raison d'hypothèses volontairement plus prudentes au regard de l'exposition. La dose efficace dans les préfectures non immédiatement adjacentes à Fukushima a été estimée entre 0,1 à 1 mSv, alors que la dose aux populations en dehors du Japon a été négligeable (< 0,01 mSv).
L'exposition la plus importante aux radiations d'une population a eu lieu après la détonation de deux bombes atomiques sur le Japon en août 1945, qui a causé environ 110 000 morts liées au traumatisme immédiat de l'explosion et à la chaleur. Un nombre beaucoup plus petit (< 1000) de décès en excès par cancers radio-induits a été observé au cours des 70 ans qui ont suivi. La surveillance continue de la santé des survivants reste l'une de sources les plus importantes d'estimation du risque de cancer radio-induit.
Voici le lien complet vers cet article qui détaille vraiment très bien les effets, mais ne les relie pas du tout à une dose exprimée en rads ou en grays :
Article Merck Contamination Radioactive
Mais si nous estimons que la Russie a évacué les 30 km autour de la centrale, ça veut dire que la dose y était à peu près de 490 milli grays, à mettre en rapport avec ceux de la bombe : 10 Grays, soit 20 fois plus ....
Résultat sur tout l'ensemble de la bande rouge :
A présent faites vous même la simulation. Autour d'Israël par exemple :
4. Simulation d'une explosion identique sur Israël, entraînant sa destruction complète
Cible : Jérusalem (destruction du temple).
Bombe : l'équivalent de la Castle Bravo à 15.000 kilosT, soit environ 1.000 fois Hiroschima ..... (les bombes ont beaucoup évolué depuis), mais qui est très loin d'être la pire .....
Direction des vents : je n'ai pas accès aux paramètres, je laisse donc tel que. Plausible vu que les vents viennent de l'Ouest.
Toute la partie Nord d'Israël est rayée de la carte, ainsi que Gaza, la Syrie est touchée, mais dans sa zone désertique, puis les effets déclinent vers l'Irak. On aurait :
Nombre estimé de décès :1 232 460Blessures estimées :392 970
5. Simulation d'une bombe Russe atteignant Londres
Imaginons une attaque avec un missile Russe comme Satan 2, équipé de technologie furtive. Il peut faire Moscou/Londres en 6 minutes et est équipable de 50 mégatonnes ..... Technologie hypersonique, difficile à prévoir, éventuellement explosion en mer pour générer un tsunami.
Londres, voire la mer du Nord, serait un objectif stratégique bien ciblé, il vous suffit de regarder la photo ci-dessous :
L'essentiel de la pollution radioactive immédiate retomberait en mer. Mais l'Europe serait totalement paralysée et les USA ne bougeraient sans doute pas car toute répartie provoquerait l'irréparable .....
Imaginons maintenant un vent qui vient du Sud ... Sachant que la décision est prise 6 minutes avant, les critères du vent sont totalement maîtrisés.
C'est alors 100% de l'Angleterre et de l'Ecosse qui sont pollués, le nombre de morts restant le même (moins de 5 millions pour moins de 4 millions de blessés), mais les conséquences à terme sont pires.
J'ai refait le test en simulant une explosion aérienne : moins de pollution éloignée, mais bien plus de morts et de blessés (> à 5 millions dans les 2 cas).
Voilà pour les effets. Restent les effets à terme, non mesurables dans le temps car ils n'ont jamais été mesurés vraiment ...
6. Les effets à terme
Je n'ai pas trouvé d'outil de modélisation. Mais les effets à termes sont générés par l'air dans un premier temps (le temps de flottement et de survie des particules), puis par la contamination rebond, soit l'absorption par les végétaux, et les animaux d'élevage, donc de tout l'ensemble de la chaîne alimentaire. Les infiltrations d'eau permettraient à la contamination de faire son chemin via tous les cours d'eau souterrains possibles.
Voici les données récupérées grâce à l'IRSN, dans le cadre d'une explosion de type Tchernobyl :
1) Toute la production agricole est contaminée gravement à proximité (150 000 km²) 2) Une zone de 30 km² est totalement foutue pour un certain temps (30 ans) 3) La pluie précipite les dépots au sol et elle est dangereuse durant les 3 mois qui suivent l'explosion 4) Une baisse rapide et significative au bout de 3 mois pour les zones non à proximité 5) La première des conséquence est le cancer de la Thyroïde 6) La consommation de produits contaminés est la vraie raison de la contamination à long terme 7) La contamination des produits vient du sol (élevage et maraichage)
Voici le lien de la source : Données IRSN
Mais si on part du principe que pour notre nouvelle bombe, la distance de base n'est pas 30, mais 80 km², on obtient une suface polluée de plus de 400.000 km²
Voilà à titre d'info, la carte de la contamination par le Cesium 137 (30 ans de durée de vie) le 3 Mai 1986 à 12h
(date explosion Tchernobyl : L'incident démarre le 26 Avril, mais culmine le 27 Avril, l'hémorragie de matière radioactive n'est stoppée que le 9 mai)
Voici à présent une carte de la contamination de la France en Mai 1986 :
Sachant que le Cesium 137 survit 30 ans, nous pouvons considérer que les terres chargées à cette époque ne sont toujours pas guéries. On en a peu parlé, car je suppose que s'eut été un massacre pour le tourisme, mais la partie Française la plus touchée reste la Corse Est.
En conclusion de ce point 6, si vous êtes sous l'explosion, le problème esr réglé. Si vous êtes sur le chemin des retombées, le risque est de 2 types :
- Immédiat, par rayonnement, mais avec une décroissance assez rapide (sur 3 mois).
- A terme, par contamination.
7. Quelles solutions pour le citoyen Lambda qui n'a pas 1 million de budget à mettre dans un Bunker - Partie 1, dès le départ
Quelques précautions peuvent aider ! Beaucoup de gens ont survécu, y compris dans des zones dites mortes. Beaucoup d'animaux sauvages également. Et les mutations étranges n'ont pas été si désastreuses que cela.
1°) Il y aura sans doute des signes évidents d'une attaque imminente. S'éloigner de la cible potentielle ou s'abstenir de s'y rendre serait la première mesure à prendre.
2°) Fuir dans le sens contraire du vent afin de ne pas se trouver sous les retombées (mon prochain livre, à paraître bientôt, portera sur la fuite), par exemple, vent d'Ouest, partir à l'Ouest, car les particules seront poussées vers l'Est.
3°) Prendre un comprimé d'iode stable théoriquement délivré sur ordre préfectoral (ou s'en fournir préalablement).
4°) Se mettre à l'abri dans un bâtiment clos.
5°) Si vous êtes couvert de particules, cendres et autres poussières : jetez tout et lavez-vous sous la douche, y compris les cheveux, sans absorber d'eau (et en fermant les yeux), cette décontamination mécanique permet de virer la plupart des contaminants.
6°) Faites-en autant avec les personnes démunies et les animaux.
7°) Surtout faites très attention de ne pas absorber de particules, donc de ne pas porter vos mains à votre bouche, yeux, narines.
Voici un lien vers les consignes du CDC : Consignes CDC
Il s'agit de la première étape qui consiste à se prémunir des premiers effets, puis par la suite, d'éventuelles retombées les jours de pluie. Donc :
8°) Il pleut : je m'abstiens de sortir et maintiens les personnes fragiles ou les animaux à l'abri.
Voici, également , ci-joint, le lien vers le programme Shamisen (en Anglais), en 28 points de traitement du risque nucléaire : https://www.irsn.fr/sites/default/files/documents/actualites_presse/actualites/IRSN_Shamisen-recommendation-guide_201709.pdf
Ce programme concerne essentiellement les officiers publics et la redistribution des rôles avec les points clefs. Il peut intéresser les conseillers municipaux, maires, adjoints, etc.... Le moins que l'on puisse dire est qu'il n'a sans doute pas été appliqué partout dans le monde.
Les programmes gouvernementaux précisent de ne pas aller chercher ses enfants à l'école. A savoir, en cas de risque grave, l'école ne les laissera pas sortir (ordre préfectoral). Donc, soit vous anticipez le risque, soit vous laissez les enfants à l'école. Soit ce que vous voulez, à condition qu'il ne soit pas trop tard pour les faire sortir à l'air libre.
La prise d'Iode semble fondamentale !!! Le risque number one est bien le cancer de la Thyroïde.
Voici la doctrine Iode actuellement en pratique : le chapitre est assez long, mais très parlant (doc. gouvernemental à l'adresse suivante, extrait :
www.hcsp.fr › Explore › TelechargerAvis relatif à l’actualisation des recommandations concernant ...
De manière consensuelle scientifiquement, les catégories de la population considérées comme prioritaires pour bénéficier de traitement par KI en cas d’accident nucléaire sont vis-à-vis de leurs caractéristiques physiologiques : les enfants, les adolescents, les femmes enceintes et les femmes allaitantes. Pour les nourrissons, enfants et adolescents, la sensibilité particulière de la thyroïde aux iodes radioactifs est liée en partie à la masse de la thyroïde (plus petite que chez l’adulte). A activité équivalente de contamination, l’iode radioactif incorporé sera plus concentré, et de fait induira plus d’effets toxiques radio-induits. Par ailleurs, une thyroïde en développement est caractérisée par une importante division cellulaire dont on connait la sensibilité particulière aux effets des rayonnements ionisants. Pour les femmes enceintes et les femmes allaitantes, le risque sera pour elles (en fonction de leur âge) mais aussi notamment surtout pour le fœtus ou le bébé. L’effet des iodes radioactifs sera direct (l’iode - dont l’iode radioactif - peut passer la barrière placentaire et se fixer sur la tyroïde fœtale en cours de développement) ou indirect (les hormones thyroïdiennes maternelles sont essentielles au bon développement du système nerveux central et de la thyroïde du fœtus). Par ailleurs, les iodes radioactifs sont concentrés dans le lait maternel et présentent donc un risque particulier en cas d’allaitement. L'identification de la population cible, et en son sein des populations prioritaires, se heurte à deux problèmes : d'une part l'évolution dans le temps de cette population, d'autre part des obstacles réglementaires. En dix ans, ce qui correspond à la période de validité des comprimés, outre le fait que la population bouge et donc entre ou sort de zone de distribution, la population vieillit. En effet, un fœtus évolue et un enfant grandit. En outre, aucun outil réglementaire ou législatif ne permet de réaliser un suivi nominatif, l’accès à des bases de données nominatives n’étant pas autorisé juridiquement. La dose de KI recommandée par l’OMS est adaptée à l’âge : - Nouveau-né inférieur à 1 mois : 16 mg de KI - - - Enfant de 1 mois à 3 ans : 32 mg de KI Enfant de 3 à 12 ans : 65 mg de KI Enfant de plus de 12 ans et adulte : 130 mg de KI Les comprimés de 65 mg quadrisécables fournis par la PCA doivent être pris avec un verre d’eau ou dans des compotes par exemple. Au niveau international, d’autres fournisseurs d’iode existent, et pour certains, avec des comprimés pouvant être mâchés, avalés ou écrasés et mélangés à du jus de fruit, de la confiture, du lait ou une substance similaire. La dissolution du médicament dans du lait ou dans du jus de fruit permet de diminuer le goût métallique passager qui peut être ressenti aux posologies préconisées. En cas de dissolution, la solution doit être ingérée immédiatement. Haut Conseil de la santé publique 9/51 Cet avis doit être diffusé dans sa totalité, sans ajout ni modification Actualisation distribution de comprimés d’iode –6 juillet 2021 Il était recommandé jusqu’à récemment l’administration d’une prise unique selon un schéma posologique conforme aux recommandations de l’OMS. Ainsi, les populations concernées par la mise en œuvre de cette mesure préventive ingèrent de l’iode stable à raison de deux comprimés pour les adultes, y compris les femmes enceintes et les jeunes enfants de plus de 12 ans, un comprimé pour les enfants de 3 à 12 ans, un demi-comprimé pour les enfants de 1 mois à 3 ans et un quart pour les nouveau-nés jusqu’à 1 mois. La population de plus de 40 ans n’est, en revanche, pas jugée prioritaire. Contrairement aux autres tranches d’âge, les stratégies de traitement vont varier selon les pays. Un tableau comparatif des stratégies vis-à-vis de cette population figure en annexe 6. En France, la « doctrine iode » prévoit que l’ensemble de la population susceptible d’être exposée aux rejets radioactifs bénéficie de cette mesure de protection, donc y compris la population de plus de 40 ans, tout en veillant à donner la priorité aux femmes enceintes et aux jeunes de moins de 18 ans. Les pays ayant décidé de ne pas procéder à la distribution de comprimés d’iode stable aux personnes âgées de plus de 40 ans, argumentent ce choix sur la base d'un ratio bénéfice risque moins favorable pour cette tranche d’âge : le risque de développer un cancer thyroïdien étant plus faible alors que les risques de présenter des troubles cardiovasculaires consécutifs à une administration d’iode stable sont plus importants. Par ailleurs, la « doctrine iode » a jusqu’alors reposé sur le postulat que les populations seraient exposées de manière relativement courte aux rejets radioactifs auxquels elles seraient soustraites rapidement, notamment grâce à l’action synergique d’autres mesures de protection, telles que l’évacuation ou la mise à l’abri. Or, les évènements survenus en mars 2011 sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi au Japon ont montré que, même si l’évacuation et la mise à l’abri en situation très dégradée avaient été maîtrisées, les populations pouvaient continuer à être exposées en raison de rejets prolongés de matières radioactives dans l’environnement et/ou de rejets réitérés consécutifs à la répétition d’évènements touchant plusieurs réacteurs nucléaires ou piscines d’entreposage des combustibles usés. Dans une telle situation de rejets prolongés et/ou répétés, l’ingestion d’une seule prise d’iode stable ne permettrait en aucun cas d’assurer une protection satisfaisante de la thyroïde des personnes susceptibles d’être exposées, la mise en œuvre de nouvelles administrations d’iode stable chez ces mêmes populations étant indispensable à une prévention efficace des pathologies thyroïdiennes secondaires à des expositions aux iodes radioactifs. Or, en l’absence d’études d’efficacité et d’études toxicologiques appropriées, il était jusqu’à aujourd’hui impossible d’édicter des recommandations claires et précises quant aux modalités d’administration à la population de prises réitérées d’iode stable. De plus, les effets indésirables qui pourraient être observés suite à des ingestions répétées de comprimés de KI ne sont pas connus, ces lacunes de connaissances ne permettant donc pas de déterminer la quantité maximale d’iode stable pouvant être administrée ainsi que la durée du traitement à ne pas dépasser. Par ailleurs, une meilleure compréhension des mécanismes d’action, de bio-distribution et d’élimination de l’iode est nécessaire afin de réévaluer les connaissances actuelles relatives à son devenir dans l’organisme sous l’angle de prises répétées et non plus d’une prise unique. en situation Accidentelle) au sein du programme Recherche en matière de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (PIA-RSNR) coordonné par l'Agence Nationale de la Recherche (ANR) et bénéficiant du soutien du Programme d’investissements d'avenir (PIA). Il s’agit d’une collaboration entre l’IRSN, le Commissariat à énergie atomique (CEA), l’université Nice-Sophia-Antipolis (UNS), l’université d'Aix Marseille (AMU) et la PCA. Ce programme de recherche a pour objectifs de déterminer les modalités d’administration réitérée d’iode stable sur 7 jours, de faire évoluer l’actuelle AMM des comprimés d’iodure de potassium dosés à 65 mg, d’évaluer les effets indésirables de l’administration répétée d’iode stable sur les Haut Conseil de la santé publique 10/51 Cet avis doit être diffusé dans sa totalité, sans ajout ni modification Actualisation distribution de comprimés d’iode –6 juillet 2021 grandes fonctions physiologiques de l’organisme, et de mieux comprendre les mécanismes moléculaires de la régulation du métabolisme de l’iode. Les résultats issus des travaux pourraient contribuer ainsi à l’évolution de la « doctrine iode » au niveau national, voire international avec pour bénéfice une harmonisation des pratiques en la matière. Le projet PRIODAC a déjà livré de premiers résultats pour les tranches d’âge des enfants de plus de 12 ans et les adultes, et se poursuit actuellement pour les différentes tranches d’âge restantes : enfants de moins de 12 ans, femmes enceintes et femmes allaitantes. Les résultats sont attendus pour fin 2021 en vue d’une demande éventuelle d’extension de l’AMM auprès de l’ANSM mi 2022. A ce jour, une première extension de l’AMM du KI chez l’adulte et l’enfant âgé de plus de 12 ans a d’ores et déjà été obtenue en mars 2020 pour une prise quotidienne répétée si nécessaire jusqu’à 7 jours. 3. Perception du risque et comportements 3.1. Perception du risque : concepts généraux
Je vous traduis ce long discours administratif : l'Iode, il n'y en a pas forcément pour tout le monde, donc il y a une priorisation. Point 2, si la contamination est durable, il faudrait traiter à l'iode de façon régulière, mais on n'en connaît pas les effets, et pour de vrai on n'a pas fini les études, sauf sur les adultes et enfants de plus de 12 ans. Bref, on met si peu de temps à créer un vaccin révolutionnaire, mais on n'a pas fini d'étudier les effets de prise d'Iode stabilisée sur le long terme.
Par contre les textes finissent par faire une préconisation claire, à appliquer en tous cas si possible : (extrait)
1. La protection de la population par prise d’iode stable selon l’âge de la population De manière générale, le fait que certaines populations soient prioritaires pour l’administration d’iodure de potassium (jeunes, femmes enceintes et femmes allaitantes) est assez méconnue même parmi les acteurs directement impliqués dans les PPI. Par exemple, lors de préparations d’exercice, les départements ministériels peuvent s’intéresser en premier lieu à la population qui leur paraît prioritaire, à savoir les EHPAD. Posologie et tranche d’âge Dans le cadre du projet PRIODAC, les études de pharmacocinétique ont permis de s’assurer d’une saturation satisfaisante de la thyroïde par une prise de 130 mg d’iodure de potassium réitérée tous les jours jusqu’à 7 jours consécutifs si nécessaire qui a abouti à la modification de l’AMM de l’iodure de potassium afin d’intégrer cette donnée [15,16].
1.1. Enfants de plus de 12 ans et adultes Cette classe d’âge (adultes et enfants d’âge > 12 ans) représente environ 85% de la population française. Nous pouvons distinguer une partie de la population à cibler prioritairement, la classe d’âge 12 – 18/20 ans, et une classe de prioritaire moindre des plus de 40 ans. Les études de toxicologie règlementaire réalisées dans le cadre du projet PRIODAC, de niveau bonnes pratiques de laboratoire (BPL) intégrant l’étude de mutagénicité, génotoxicité, toxicologie générale sur deux modèles précliniques et de pharmacologie de sécurité ont été menées. Avec les résultats obtenus en termes de dose maximale sans effet néfaste observable (No Observable Adverse Effect Level, NOAEL), une marge de sécurité suffisante a été établie entre les doses animales sans effet toxique et les posologies humaines envisagées. A la suite des premiers résultats de ce projet, l’AMM des comprimés d’iodure du potassium a été modifiée, son extension permettant si besoin un traitement par KI réitéré sur 7 jours pour les enfants de plus de 12 ans et les adultes. Le RCP de la nouvelle AMM de l’« iodure de potassium Pharmacie Centrale des armées 65 mg, comprimé sécable », datée de mars 2020, indique une prise de 130 mg d’iodure de potassium par jour réitérée pendant 7 jours, soit 2 comprimés à 65 mg par jour pendant 7 jours, sauf instructions contraires des autorités compétentes.
1.2. Adultes de plus de 40 ans Au-delà de 40 ans, le risque de cancer de la thyroïde après exposition accidentelle, bien que très faible, ne peut être exclu, en particulier chez la femme. Parallèlement, la prévalence des dysthyroïdies et leurs complications cardiovasculaires associées est faible mais le risque ne peut être également exclu. Aucune étude scientifique robuste sur la balance bénéfice/risque d’une posologie d’iodure de potassium de 130 mg (prise unique ou répétée) n’a été menée à ce jour sur la population des personnes âgées de plus de 40 ans. Une étude relatant la distribution massive d’iode stable en Pologne (10 millions d’enfants et 7 millions d’adultes) après l’accident de Tchernobyl reporte un taux d’effets secondaires très faible (1 cas pour 1 million chez l’adulte). Au-delà de l’aspect sanitaire, les facteurs sociologique, psychologique et organisationnel doivent également être pris en compte. Le fait d’être privé de cette mesure présentée comme une Haut Conseil de la santé publique 15/51 Cet avis doit être diffusé dans sa totalité, sans ajout ni modification Actualisation distribution de comprimés d’iode –6 juillet 2021 protection pourrait générer du stress et de l’incompréhension. Enfin, au plan opérationnel, il serait difficile d’envisager en France dans une situation de crise une répartition différentielle d’iode stable entre les plus et les moins de 40 ans.
1.3. Enfants de moins de 12 ans Cette classe d’âge couvre 15% de la population française. Elle correspond à une population devant recevoir de façon prioritaire le traitement par iode stable aux posologies recommandées par l’OMS. Des études épidémiologiques, notamment celles menées suite à l’accident de Tchernobyl indiquent clairement un risque accru d’occurrence de cancer de la thyroïde. Les études de toxicologie règlementaire réalisées dans le cadre du projet PRIODAC de niveau BPL, très récemment lancées, devraient permettre d’ici 12 mois de statuer sur l’innocuité de ce traitement sur une durée pouvant s’étaler jusqu’à 7 jours. Si tel est le cas, une demande d’extension de l’AMM pour une posologie réitérée (65 mg/j d’iodure de potassium pour les enfants de 36 mois à 12 ans, de 32,5 mg/j pour le nourrisson de 1 à 36 mois et de 16 mg/j d’iodure de potassium pour les nouveau-nés d’âge inférieur à 1 mois) sur une durée maximum de 7 jours devrait être soumise à l’approbation de l’ANSM en 2022.
1.4. Femmes enceintes et femmes allaitantes Cette catégorie de la population représente 1% de la population française. Au regard de l’impact de l’iode sur la fonction thyroïdienne de la mère et la production d’hormones thyroïdiennes indispensables au développement neuronal de la progéniture, une attention particulière doit être accordée à cette catégorie de la population qui doit faire l’objet d’une évacuation prioritaire. Un traitement par iode stable aux posologies recommandées par l’OMS est aussi nécessaire. Les femmes enceintes sont prioritaires quel que soit l'âge de la grossesse, dans le but de préserver la thyroïde de la mère et, à partir du deuxième trimestre, celle du fœtus qui commence à concentrer l'iode à partir de la 10ème-12ème semaine. Au cours du troisième trimestre, une dose massive d'iode peut induire un blocage de la fonction thyroïdienne du fœtus avec apparition d'un goitre. Aussi, dans le cas d'une administration chez la femme enceinte, une surveillance échographique du fœtus jusqu'à la fin de la grossesse puis un suivi thyroïdien doivent être effectués. L'iodure est transféré dans le lait. Le traitement des mères allaitantes doit donc être le plus court possible, ce qui ne soulève pas de problème dans le cas d'une administration unique. Les études de toxicologie règlementaire réalisées dans le cadre du projet PRIODAC de niveau BPL (étude de toxico-cinétique, étude de toxicité maternelle, étude de toxicité sur le développement embryo-foetal) sur deux espèces animales sont maintenant finalisées. Avec les résultats obtenus en termes de NOAEL, une marge de sécurité satisfaisante est établie entre les doses animales sans effet toxique et les posologies humaines envisagées. Sur la base de ces nouvelles données scientifiques, une demande d’extension de l’AMM pour une posologie répétée sur une durée maximum de 7 jours devrait être soumise à l’approbation de l’ANSM en 2022.
1.5. Populations avec pathologies thyroïdiennes
Les dysthyroïdies : Les dysthyroïdies : Les dysthyroïdies (hypothyroïdies et hyperthyroïdies) sont avérées avec des anomalies patentes cliniques ou biologiques de la fonction thyroïdienne. Elles peuvent être infra cliniques avec des taux anormaux de TSH, mais des taux normaux d’hormones thyroïdiennes (T3, T4), les signes cliniques sont discrets, non spécifiques voir absents. Le risque de survenue d’une hypothyroïdie prédomine le risque de survenue d’une hyperthyroïdie. Haut Conseil de la santé publique 16/51 Cet avis doit être diffusé dans sa totalité, sans ajout ni modification Actualisation distribution de comprimés d’iode –6 juillet 2021
Les hypothyroïdies iodo-induites : Les causes les plus fréquentes sont les thyroïdites auto-immunes de Hashimoto avec goitre ou atrophique sans goitre, notamment dans les régions à statut iodé normal. L’hypothyroïdie peut aussi être iatrogène (situation de la thyroïde comme organe à risque des radiothérapies des tumeurs extra-thyroïdiennes). L’installation de l’hypothyroïdie est progressive et la symptomatologie peut être difficile à évaluer. Il est confirmé par l’augmentation de TSH et la diminution de T4 et T3. L’hypothyroïdie peut être associée à une dysfonction cardiovasculaire (diminution des fonctions systolique et diastolique, augmentation des résistances vasculaires) et surtout à un risque accru d’athérosclérose. La prévalence des hypothyroïdies pour la femme est de 5,1% alors qu’elle n’est que de 0,92% pour les hommes. L’hypothyroïdie avérée avec une diminution de T3 et T4 augmente chez les sujets âgés mais nettement plus faible que celle de l’hypothyroïdie infra-clinique.
Les hyperthyroïdies iodo-induites : Les hyperthyroïdies peuvent prendre deux expressions cliniques principales, le goitre multi-nodulaire dans les régions en carence iodée, et la maladie de Basedow dans les régions à statut iodé normal ou élevé. Les hyperthyroïdies peuvent être associées à des complications cardiaques, notamment des fibrillations atriales (arythmie auriculaire) et des insuffisances cardiaques. Le risque de fibrillation atriale est relié à une augmentation modérée mais chronique du taux circulant d’hormones thyroïdiennes. La prévalence des hyperthyroïdies pour la femme est de 1,37% alors qu’elle n’est que de 0,31% chez l’homme. Cette prévalence de l’hyperthyroïdie augmente avec l’âge et de façon très significative à partir de l’âge de 60 ans. 1.6. Populations touchées par des inégalités sociales ou en littératie1 Le domaine nucléaire est complexe. Des informations assez complètes, mais simples et claires, sont nécessaires afin de comprendre les problématiques, les risques et les moyens de protection et de prévention pour au final, être capable de prendre une décision éclairée. Des difficultés peuvent exister pour arriver à cet objectif auprès de la population générale mais encore plus, auprès de populations ayant moins accès aux informations et/ou capacité de les comprendre. Les stratégies de prévention du risque nucléaire, dont la distribution et l’usage des comprimés d’iode stable, devront donc tenir compte du niveau de littératie en santé des différentes populations. On entend par ce terme la motivation et les compétences des individus à accéder, comprendre, évaluer et utiliser l'information en vue de prendre des décisions concernant leur santé.
La lecture complète du document fera mettre en exergue les points suivants :
1°) Le risque numéro 1 est le cancer de la Thryoïde, mais l'Iode est soumis à monopole pharmaceutique et sur ordre centralisé.
2°) Ce qui est prévu et bien prévu est un accident nucléaire. L'explosion d'une bombe n'est pas stipulé.
3°) La partie la plus étudiée après l'iode est le comportement de la population : qui va faire quoi ?
4°) La santé publique priorise les catégories démographiques, à toutes fins de distribuer en fonction des stocks.
Voici un résumé sur youtube des préconisations gouvernementales : Quoi faire en cas d'alerte nucléaire (youtube 1 minutes 48 secondes)
8. Solutions sur le long terme - Préconisations partie 2
Sur le long terme, la question immédiate qui se pose est celui de la pollution de la moindre parcelle de terre et du moindre aliment soumis aux particules : légumes, produits laitiers, viandes.
Si vous n'avez pas pu évacuer directement dans une zone totalement safe, les mesures de la partie 1 restent à appliquer : peu sortir, toujours se laver, animaux bloqués à la maison ou en étable, avec la question des excréments et de leur approvisionnement en foin propre et/ou en céréales. Cette solution est difficile.
Le mieux serait de quitter la zone contaminée le plus rapidement possible en abandonnant nécessairement ce qui doit l'être. Dans le cas d'une bombe moderne, 80 km² sont définitivement foutus (pour très longtemps on va dire). Mais si vous regardez les simulations, il faut faire quelques kilomètres pour atteindre une zone à peu près propre.
Donc, si possible et sauf zone garantie :
1°) Continuez de prendre de l'iode selon préconisations ci-dessus.
2°) Continuez de limiter les sorties.
3°) Prévoyez un stock disponible pour tous, hommes et bêtes, en fonction du temps de blocage éventuel.
Sachant que strictement tout peut être contaminé, un stock hydrique pour les hommes (au moins) est indispensable, même créé au dernier moment en remplissant des bouteilles. Si vous avez de l'eau en cuve, leur accès doit être clos avant les retombées. Idem pour les cuves enterrées.
Peu à peu, les retombées vont soit mourir (sauf Cesium 137), soit s'enfouir avec l'eau de ruissellement. Les terres peuvent mettre alors 30 ans à recouvrer leur innocuité, mais, à priori, il est possible de sortir de façon sécure après 3 mois environ (avis donné en toute humilité et en supposant que la pluie a bien rincé l'atmosphère .....). Si certains d'entre vous sont mieux informés : surtout faites passer les infos en commentaires.
4°) C'est ainsi qu'une évacuation à posteriori restera possible si vous avez stocké le minimum indispensable. Car l'attente sera moins malsaine que si vous devez consommer des produits contaminés/contaminants.
La protection, ce n'est pas tout ou rien. Du côté de Tchernobyl, beaucoup de personnes âgées n'ont pas souhaité évacuer. Beaucoup sont encore en vie. Ce n'est donc pas tenue NRBC ou la mort. Il est évident qu'une maison n'est pas un sarcophage et ne vous protège pas des premiers rayonnements. Puis dans un second temps, elle n'est pas totalement imperméable à l'air chargé de particules fines éventuelles. Mais se limiter consiste déjà en une solution acceptable, surtout si vous protégez l'organe le plus fragile : la Thyroïde.
Un détail de taille : l'eau condense les accumulations de particules. Ainsi le pied d'une gouttière, ou une cave dans laquelle se déverse le dit rejet, pourraient constituer de redoutables lieux de concentration.......
En conclusion :
Prévoir, ou Prévenir, ne fait ni mourir ni précipiter l'énergie (comme on l'entend parfois dans le milieu New Age). Anticiper permet, très souvent, de bien limiter la casse. C'est l'objet de ce dossier très long que vous pouvez imprimer, télécharger, et qui restera ensuite dans la page Résilience. Il m'a pris un temps important, prenez-en soin. Il ne s'agit pas de jouer à se faire peur. La panique est ce qu'il y a de pire. C'est à l'adulte de la famille d'organiser les choses dans le calme. Bien souvent, si le gouvernement choisit de ne pas nous informer, c'est aussi parce qu'une part de la population se comporte de façon bien trop irrationnelle en cas de risque avéré.
Je vous embrasse
Elizabeth