La campagne est-elle la solution miracle ??? Voyance et survie
- Le 09/09/2023
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Chers tous, je vais mélanger les genres :) !
La résilience en objectif, et la voyance pour trouver les meilleurs chemins dans le labyrinthe à venir !
PARTIE 1 : BILAN CAMPAGNE ET PLAN D'ACTION
On dit et on répète que la solution est à la campagne, BAD pour les adeptes de Piero ou Monastère pour d'autres, ou encore ferme, éco-lieu, etc..... Je ne suis pas certaine que cela soit exact en tous points. Certes la vie dans le Donbass ou à Sarajevo ont des relents d'enfer sur terre, et l'enfermement en milieu citadin durant la phase aigue d'une guerre brutale, n'est pas enviable. Mais cette phase aigüe ne dure pas autant que tous les aspects chroniques d'une guerre à la fois économique, sociétale et apocalyptique.
Beaucoup d'entre nous ont été bercés sur la musique de la petite maison dans la prairie, en versant la petite larme d'émotion devant Charles Ingalls qui embrassait sa femme avant d'atteler le cheval et aller chercher le bois pour sa famille. C'est bôôôô ! Mais non, la vie à la campagne, la résilience, ne ressemble pas du tout à ça. Il n'y a pas de lien d'évidence entre le bonheur familial et la vie à la campagne !
On fantasme donc une vie d'abondance et d'amour où tout est possible : autarcie, réserves inépuisables, petit élevage, potager généreux et fruitiers garnis sur tous les modes. Par beau temps, on imagine une ballade sous les couverts, entre étang et verdure. Tandis que pendant les frimas, on visualiste une cheminée douillette et un ragout fumant sur le poele à bois. On y est presque .... Mais à quel prix et pour quel prix ?
Le bilan au jour d'aujourd'hui
Concernant l'agriculture et la résilience, j'ai visionné, assez récemment, une vidéo (ne suis sans doute pas la seule à l'avoir vue) d'un couple avec pas mal de petits enfants, une grande maison, 11 hectares dont 7 de bois, des moutons, des poules en abondance, des chiens à l'élevage, et 2 vaches pleines. La maison était belle, grande, crépis neuf, toit en ardoise. Je me suis fendue d'un message pas hyper sympa pour signaler que leur chemin n'était pas du tout accessible, ni facile d'ailleurs (surfaces trop petites pour élever du bovin, capitaux de départ très importants, etc.....) Ils comptaient en plus sur les voisins agriculteurs pour leur faire leur miel en échange de 50% de la récolte, et leur faire leurs céréales (où ça ???) en échange de 50% de la récolte sur environ 5000 m² : looooool.
D'autres connaissances, tout aussi pointues, se disaient, avec une grande naïveté (et un peu de vice), qu'ils allaient dévaliser un silo de blé pour semer et faire leurs propres récoltes, puis leur baguette. Loooool, stop, je vais me pisser dessus. Ca ne se passe pas comme ça, il faut du matos, des compétences, et de la graine à la baguette, il y a un certain nombre d'étapes. Parfois compliquées.
Par ailleurs, nous avons, à la campagne, quelques désordres non résolus :
Recrudescence des prédateurs, de tous types, qui dévorent récoltes, mais surtout graines (malgré enrobage ou protection), car le milieu a été durablement déstabilisé. Dans certaines régions de France, il y a tellement de rats taupiers, que la terre est non cultivable (Cantal). Le climat, déjà bien différent d'il y a 20 ans, et le déséquilibre général, sont à l'origine de maladies cryptogamiques graves et dangereuses pour l'homme (ergot de seigle par exemple). Les écarts solaires grillent parfois l'épis de blé avant sa maturité. Il ne rend tout simplement rien. etc...... Le secteur du bio récupère des droits aux produits phyto tous les ans, tandis que l'agriculture raisonnée s'arrache les cheveux à tenter de faire le meilleur, mais sans trop de poudre de perlinpinpin, histoire d'être rentable, entre 2 risques majeurs. Les lapins sont parfois atteints de virus hémorragique mortel, tandis que les poules fuient les poux en avalant de l'énergie et pas que, et les veaux attrapent plus souvent qu'à leur tour, une chiasse couteuse.
Toujours côté prédateurs, je sais que beaucoup applaudissent les loups des 2 mains. Pourtant, 5 veaux dévorés à 1 km de chez moi, en 2 fois. Plusieurs génisses un peu plus au Sud. Le garde chasse avoue une progression incontrôlable de 20% par an, même avec de la régulation. Donc le loup pourquoi pas, mais nous devons travailler avec des chiens et pas n'importe lesquels. Sauf que les gens ne comprennent pas ces chiens peu versés dans la démonstration gratuite d'affection, et que leurs aboiements, parfois nocturnes, leurs sont insupportables (même à 500 mètres). Donc conflits.
Les cochons eux, doivent être confinés derrière quelques milliers de volts, à cause de la perste porcine, 100% mortelle et à nos portes. Tandis que la grippe aviaire décime tous les ans son compte d'élevages de volailles.
Les fermes de petite taille sont préservées (petites quantité, risques gérés au cas par cas), mais pour combien de temps ? Les recettes naturelles sauvent la mise, avec de l'attention et des interventions manuelles ou mécaniques. La permaculture convient magnifiquement au particulier ou au professionnel de (très) petite taille. Tandis que les fermes à objectif commercial rament tant et plus pour beaucoup. Je discutais avec un ami maraicher, qui évoquait clairement la non rentabilité.
Super fausse bonne idée, la ferme du Bec Hellouin est morte (financièrement) dans l'oeuf (à ma connaissance), mais a trouvé des sponsors qui l'ont sauvée et en ont fait un organisme de vitrine et de formation. Elle vend donc un modèle inexistant sur le plan alimentaire. Quand aux youtubers fermiers ou maraîchers, si ils ont du temps pour faire des vidéos et des formations, c'est que le produit de base est sans nul doute merveilleux, mais également insuffisant sur le plan commercial.
Le Bec Hellouin, une merveille, mais combien de bénévoles au travail pour obtenir ce superbe jardin ?
Cheval, citrouille et jolies princesses : ça ne vous rappelle rien ?
Les grosses fermes très mécanisées, 300 à 600 hectares, fonctionnent pas mal, mais il ne s'agit en fait que d'agro-industrie. Les paysans, même correctement mécanisés, font très attention et leur marge tient à peu de choses : météo, prédateurs, cours des céréales ou du lait, etc... Ils reçoivent de l'aide (primes), mais hélas en sont devenus dépendants, souvent très endettés sur le plan matériel (Les suicides restent très nombreux)
Certaines structures modernes, de taille petite à moyenne, avec des produits variés et une certaine autonomie, s'en sortent bien. Mais c'est un petit pourcentage de paysans malins qui ont associé un tas de pratiques tels que production et vente locale, clientèle privilégiée d'AMAP, produits de la ferme en boutique, association de différents corps de métiers (céréalier, fromager, maraicher, boulanger) par exemple. Ou encore surf adroit sur les besoins et les tendances.
Ne me faites pas dire que le monde agricole est naze : non ! Mais il est souvent fantasmé, et ce n' est sans doute pas nos amis de la ferme de Roc. qui me diront le contraire quant à la vie locale : guerre des terres, voisins chiants qui ne supportent ni le coq, ni les vaches, vacheries locales et parcelles qui disparaissent au nom du développement.. Gros semenciers qui font disparaitre les petits, gros GAEC qui absorbent, tel un trou noir, tout ce qui se trouve à portée de SAFER;
Et je ne vous parle pas de la SAFER ..... Dont on dit qu'elle sert d'abord les potes et les projets qui l'intéresse. Tandis que les jeunes ne trouvent pas un hectare pour s'installer.
Si on évoque la permaculture ou l'électroculture, pour ne citer qu'elles, ça marche et même très bien, sol vivant, blabla etc.... sauf que ce n'est pas mécanisable à grande échelle. Pour donner un exemple concret : mes patates produisent 80 tonnes à l'hectare, ça fait chouette comme ça, mais je ne fait que 15 ou 20 m², donc hyper simple pour tout un tas de trucs. Quant à faire le truc superbe, vous savez la rosace qui fait envie à tout le monde quand on ouvre la page permaculture sur google : et bien pour de vrai, faut vraiment n'avoir que ça à foutre. Alors on a construit un modèle éthique derrière tout ça et c'est super. N'empêche que ce n'est pas, actuellement, révélateur d'une quelconque vie à la campagne.
Tiens : je vous raconte l'histoire de Gladys pour finir ! Gladys est bergère de chèvres. Non paysanne d'origine, elle s'est reconvertie et rêve d'une vie saine avec ses biquettes et ses chiens. On lui dit qu'on croit en elle et son projet, mais qu'en attendant de récupérer des terres, elle va faire de l'écopaturage en bord de ville. Et la voilà avec 40 biquettes et 3 boucs, plus 3 chiens, en zone HLM, histoire d'amener un peu de douceur : batteries volées, brulées, cables coupés, parcs arrachés (on garde les bêtes avec des parcs mobiles et électrifiés). Mais Gladys tient. Puis un jour où ses chiens aboient, on lui tire dessus : 1 balle pour le chien, 2 pour une biquette, ouf elle s'en tire. Puis elle se tire. Dépression, angoisse. L'agriculture et le social, ça marche mal.
Parce que les terres appartiennent TOUTES à quelqu'un. Trouver une terre et se la rendre nourricière pour soi, c'est juste peu facile. La maison dans les bois, bien à soi, comme sur youtube, est strictement interdite en France. Au mieux un terrain avec une ruine de maison et on se fait un petit coin.
La vie à la campagne, c'est un peu le bateau ivre. On flotte dans toutes les direction, aucune n'est vraiment acquise d'avance.
Mais ça reste possible ! Sous conditions
Ce qui va bien
L'environnement est magnifique. La paix est là à proximité, on la voit, on la sent, on la touche. Rien que ça vaut le détour et même l'enracinement
Si on a développé localement un peu d'entente et de réseau, on peu manger local, frais, de qualité, pour un prix honnête - mais non donné
Si on a sa maison avec un lopin de terre, tous les rêves sont permis, le potager béni des dieux, les poupoules généreuses, le lapin en civet ou le gratin de côtes de bette en béchamel. Puis les herbes sauvages médicinales, et les potions naturelles, les fruits et les fleurs ...... Une cuve à eau et on se rêve autonome. Un feu de bois et l'horreur du froid disparait.
Tout ça vaut bien des sacrifices. Un point sur lequel nous reviendrons.
Si cette première partie parait pessimiste, ce n'est pas pour décourager les preneurs, mais pour prévenir de ce qui va venir bientôt. Perso, j'y suis et j'y reste, mais j'en assumerai les bons et mauvais côtés.
Venir à la campagne et devenir autonome
C'est possible aussi. Mais il y a :
- Un gros apprentissage, souvent quelques années
- Un prix à payer pour pouvoir s'installer, même modeste (sauf sur les coins pourris ou à réhabiliter)
- Un réseau à tisser pour pouvoir y travailler correctement
- Du temps (et souvent de l'argent) pour tout cela
Il ne faut d'ailleurs pas confondre Autonomie et Autarcie. Confrontés à vos propres multiples besoins, vous n'allez pas tarder à vous apercevoir qu'il y en a un paquet pour lesquels vous avez besoin des autres.
Vous allez donc développer des priorités :
- Boire
- Manger
- Se chauffer ou se protéger
- Idem pour les animaux
- Idem pour les légumes ou les fruits
Puis viendront les priorités secondaires
- Sauf si vous avez acheté des hectares et que vous êtes équipé : du foin et des céréales
- Sauf si vous êtes formé : du miel chez les voisins apiculteurs
- Sauf si vous élevez : des oeufs et de la viande chez l'agriculteur de la rue
- Sauf si vous maîtrisez tout le circuit de production : de la farine dans le moulin du coin
- Mais si vous êtes végan, quelques fruits et légumes et si vous êtes un saint, rien du tout.
La plupart d'entre nous avons développé notre autonomie sur les points qui nous semblent important : électricité, abeilles, fruits et légumes, eau, oeufs pour un ami. Petit élevage, oeufs, fruits et légumes, eau, chauffage au bois, et domaine médical pour moi. Céréales, gros élevage et légumes pour mon voisin d'en face. Bucheronnage et spécialité dans l'électricité pour mon autre voisin. Chasse et pêche pour celui d'après. De la gnole, mais j'ignore où (je n'ai rien vu et je n'ai rien entendu) : tous ensemble nous sommes vraiment super bons !
Ce qui veut dire que nous avons besoin les uns des autres. Et qu'il faut nous entendre. Ce qui est facile dans des conditions normales. Moins en conditions dégradées. Personne ne vous accueillera et ne vous rendra service sans vous connaître. Tout juste si on vous dira qu'on produit des trucs.
L'AVENIR PROCHE A LA CAMPAGNE
Ce second chapitre est de la voyance stricte : que va-t-il se passer ? Il reprend des éléments de voyance déjà donnés il y a quelques temps et ajoute les éléments nouveaux.
1°) La propriété rurale
Une maison, un puit, de la terre, un verger, un potager et quelques bêtes ? Possible encore à ce jour, mais c'est devenu une stricte affaire d'argent. Dans l'avenir ça va empirer car l'offre va se tarir rapidement et je ressens/pense que l'état va carrément fermer les vannes d'accès. Because of protection de la planète et bla et bla. Donc sauf terres à transformer en cités nouvelles, la propriété rurale deviendra une rareté à l'achat. Une histoire d'argent qui ne doit pas faire s'endetter à outrance car le sacrifice n'ira pas à son terme pour le résultat.
le droit d'acquisition va considérablement se durcir et je pense/ressens, que d'ici quelques temps il sera strictement réservée aux professionnels déclarés et payant leurs charges. Puis dans un avenir plus lointain, les professionnels en question auront été obligatoirement formés et adoubés par l'état. Le petit élevage sera progressivement restreint, comme les armes à feu, puis, race après race, rendu impossible. On peut imaginer que ceux qui sont en place et ont quelques trucs vont pouvoir les garder un temps. Voire tout le temps en étant discret.
3°) Législation sur les potagers et les semences
Elle va également se complexifier. Pas d'interdiction formelle, mais d'innmobrables restrictions. Pour notre sécurité bien entendu. La production autonome de semences sera sans doute autorisée aux seuls titulaires d'un agrément, vaguement tolérée et interdite de commerce pour les autres.
4°) Législation sur l'eau
Elle s'est déjà bien durcie, vu qu'il est interdit de stocker de l'eau de récupération pour ses besoins. On tolère encore les cuves sous gouttière. Pour combien de temps ? Tandis que le prix de l'eau va sans doute bien bien monter, rendant son usage difficile pour l'arrosage ou le bien-être animal.
5°) Législation sur le bois
Je ressens/pense que le droit d'affouage restera en vie encore quelques temps, on va dire quelques années. Pas plus il me semble. Enfin, ils tenteront de le détruire. Puis le chauffage de type poêle à bois sera taxé. Il s'agira de réduire drastiquement la consommation de bois de la classe pauvre et moyenne.
6°) Disponibilité de l'eau, climat et vie courante
Pour moi, l'eau va réduire. Je sais que ce n'est pas crédible en ce moment, mais je ne peux pas vous donner autre chose que mon ressenti. Elle deviendra précieuse et fera l'objet de spéculations. Avec sa rareté, beaucoup de choses seront rendues moins faciles. Il faudra compter avec ce qu'on a.
Le climat, à terme, toujours en ressenti, ira vers le froid. Il faudra travailler en mono saison. Ce sera compliqué à la montagne.
Il ne faut donc pas compter avec le réchauffement et abandonner les moyens de chauffage
7°) Développement de la délinquance
La campagne subira de véritables assauts. Les campagnards seront perçus comme les nouveaux seigneurs. On les regardera avec envie ou jalousie. Mais on enviera pas notre travail. Juste nos ressources. Vols de potagers, ou de fruitiers, vols de matériel. Violence. Ce ne sera pas la règle, mais ça existera.
On sera à l'abri des émeutes citadines et autres révoltes urbaines. Il sera possible de s'y promener, quasi tout le temps. On pourra bouger en liberté et elle deviendra un bien précieux.
Actuellement : Vol de fruits chez mon voisin de gauche il y a 2 semaines. multiples cambriolages en une seule nuit dans le village d'à côté. Vols fréquents de bétail (moutons, vaches découpées sur place). Mutilation de chevaux : toujours ......
8°) Disponibilité des biens nécessaires
Oui ! On aura tout le temps ce qu'il faut. Il y aura, même en période difficile, plus d'abondance qu'ailleurs. Mais sachant cela, beaucoup se précipiteront.
9°) Activité militaire
Oui ! Risque de réquisitions tant pour les biens immobiliers que pour les animaux ou les denrées. Le pillage n'est pas exclu. Non pas par l'armée, mais par des espèces de pseudo milices.
Néanmoins, on pourra s'en prévenir souvent et s'en sortir de toute façon. Il s'agira d'être discret en amont, diplomate pendant, organisé le reste du temps.
Une règle précieuse : l'anticipation !
10°) Disponibilité immobilière
Elle va se restreindre. Ou plutôt s'éteindre. Tout doucement.
Beaucoup de petits terrains seront tout de même à vendre et il reste possiblede faire une acquisition du petit bien qui n'intéresse personne : ce sera de toute façon un très bon investissement dans le temps. Fermes à l'abandon, terrains en friche .... souvent peu chers, même en ce moment.
11°) L'accueil des citadins
Il sera à priori mauvais. Sauf famille ou relations. Marché noir, mais pas de cadeau, et en cas de besoin pas de quartier.
Je ressens fortement ce clivage Citadin/Campagnard qui risque de durer des années avant une quelconque réconciliation.
AVOIR UN PROJET A LA CAMPAGNE
C'est possible.
Mais il faut donc anticiper ces points de détail : réseau, temps, compétences, et argent (au moins pour une location)
La campagne n'est pas la panacée. C'est une merveille car la nature y est encore visible et pour part préservée. Mais personne n'attend personne sur place. Les agriculteurs sont en général méfiants et tous n'ont pas rendu le 12 de grand papa.
Un projet de BAD est souvent très couteux et Piero San Giorgio a fait souvent fantasmer les foules avec son chalet Suisse (sans doute pas moind du million d'euros aujourd'hui). Dans les faits nous avons quasi tous une autonomie partielle sur les points qui nous intéressent. Et la volonté de s'abriter de tout peut nous transformer en victimes de la consommation.
Une part de risque est inévitable et il n'y a pas de sanctuaire hors mis dans nos coeurs.
Il vaut donc mieux un quartier citadin soudé qu'une localisation de campagne sans la moindre expérience ni relation locale. Et surtout il vaut bien mieux un environnement connu et maîtrisé, y compris en ville, qu'une campagne tout à fait inconnue.
La ville va connaître des moments très dangereux : ça c'est plus qu'un flash, c'est un truc que je ressens en moi. Mais il suffira d'être en mesure de rester chez soi et de ne pas mettre le nez dehors. Ceux qui ont de la famille ou des amis à l'extérieur pourront partir, à condition de ne pas se mettre en danger en voulant sortir au mauvais moment.
La campagne ne sera pas non plus à l'abri de tout. Par exemple, avec un carburant onéreux, la vie à la campagne peut vite couter des sous si il faut bouger pour le travail ou la famille.
Donc, où que vous soyez, il y aura des solutions si vous y êtes restés. Je ne dis pas ça pour vous passer le message de rester en ville, mais parce que je ressens bien que les portes de la campagne vont se refermer, mais qu'elle est loin d'être le paradis perdu ou le dernier refuge.
Il reste à peaufiner les solutions : Cuves sur les toits, jardins en toiture, ou en balcon, cultures sous UV, stocks non périmables, éclairages stratégiques et défensifs, petit groupe électrogène, filtre à eau et quelques packs, vêtements chauds et chaussures de sport tout de même, vélo éventuel etc.... (voir la page résilience, enrichie de vos bonnes idées)
En conclusion,
Je ne veux pas vous décourager. J'espère que vous n'avez pas trouvé cet article dur ou pessimiste. je souhaite simplement relativiser le mythe de la campagne - celui là même qui se développe depuis le covid. La nature reste sublime et je la vois chaque jour comme une espèce de trésor. Reste que beaucoup le regarde avec de la cupidité !
Survivalisme;collapsologie;survivre à la campagne;vie à la campagne
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