Se préparer au refus et à ses conséquences

  • Le 28/07/2024
  • 2 commentaires

Chers Tous,

 

Nous sommes tous, ici présent, décidés, parfois fermement, à refuser la "marque de la bête", de quelque nature qu'elle soit - quoiqu'il en coute, comme dirait le valet de chambre de Lucifer ! Mais savons-nous où cela peut nous mener ?

Je vous donne, en vidéo, l'histoire de X, ancien restaurateur, qui a refusé les termes des restrictions covid. Il a un langage clair, je ne suis pas un chien à l'attache, mais un loup libre. De toute évidence, il a l'air très pacifique et sa rebellion est de nature morale, ce qui nous intéresse ! Car nous ne sommes pas des activistes prêts à répéter 1789 (ou si c'est le cas, ne le faites pas savoir).

Camping 1

Je retiens cette phrase : "j'estime qu'on doit avoir le droit de choisir", ou encore "vas, vis, deviens", "vis tes rêves"

 

https://www.youtube.com/watch?v=Y2UwWMDGH38

En lisant cette petite vidéo, vous allez avoir une idée très exacte de ce que coûte un retrait social. Albert, appelons le Albert, vit dans un camion et une caravane, le tout installé dans un camping. La caravane a été récupérée pour 100 euros, pour le camion, il est prêté.

Albert était paysagiste, et décide d'une reconversion à l'âge de 30 ans, en optant pour la restauration. Après 1 an d'apprentissage et 2 ans de salariat, il décide de reprendre un petit restau dans son village et ça marche, selon ses dires, très bien .... Mais voilà, c'était sans compter sur le covid. Je ne vais pas vous spoiler le reste, mais il est évident qu'il a un simple métro d'avance sur notre propre cheminement : refus de vaccin, refus de pass sanitaire, refus d'appliquer les règles dans son resto ..... 

Une écoute attentive fait ressortir un personnage libre, mais qui réfléchit au sens de l'existence et privilégie sa liberté. Ce qui est plus qu'honorable !

Non ce n'est pas non plus un adepte bobo de la Van Life, qui vend du rêve sur youtube en espérant que sa chaîne leur rapportera un peu de sous.

J'en ai vu quelques uns, durant mon voyage : l'aspect extérieur est toujours identique, caravane, baches, grand parasol, mobilier de récup, cuisine extérieure et objets stockés. Interloquée, j'ai fini par demander combien ça coutait, une place à l'année. Entre 400 et 1000 euros. C'est donc un très petit loyer qui permet d'avoir des sanitaires, de l'eau chaude, de l'eau potable, sa douche et de faire sa vaisselle ou sa lessive dans des conditions acceptables, voire même de disposer d'un lieu au sec pour se poser en cas de déluge.

Un aspect très intéressant de mon voyage que de découvrir cette population marginale en nombre et en choix.

Il est très facile de nous contraindre au retrait social complet : taxes, peines financières en cas de refus de ...., privations d'accès, interdiction de travailler, puis la grande roue du système enchaine le reste, et le passeur exige notre dernière lumière pour nous ramener au grand jour. Car c'est ce que raconte aussi la cérémonie ; la lumière ne peut pas "se sauver", enfin, c'est ce que l'on veut nous faire croire.

Il me semble donc important, pour chacun d'entre nous, de nous imaginer, face à l'impensable situation de retrait social total. Ce n'est peut-être pas demain, mais après-demain. Alors qu'allons nous faire ? Il est plus facile de refuser la situation sur le papier que dans la réalité. Dans les faits, la société ne nous a pas appris à disparaître du système et à s'en passer.

Pour la petite histoire, j'écoutais une vidéo sur les nouveaux hippies (Arte, il me semble). On y voyait une jolie bande de jeunes d'origine occidentale, installés dans une île au climat très agréable, vivre un quotidien fait de liberté et de bon temps. A la fin de la vidéo (en tous cas celle que j'ai vue), l'une des jeunes femmes retournait en Allemagne pour aller se faire soigner à l'hopital et renouveler ses droits sociaux, il me semble. Une autre travaillait 1 mois par an, voire 2, pour vivre toute l'année sur l'ile. Puis les locaux, les insulaires, étaient à leur tour interviewés sur leur cohabitation avec les jeunes. Oui Mais, le Mais étant la difficulté à vivre les lieux jonchés d'excréments (parfois), et les entasssements plus ou moins insalubres. Je me suis fait la réflexion qu'il ne s'agissait en aucun cas d'une situation de liberté, mais de l'assistance, par le système, d'une très petite population en marge,  qui en usait sans finalement tant s'assumer que cela (je suis bien consciente qu'il s'agit de mon opinion).

2 détails m'ont interpellée : le premier, ils étaient tous jeunes. On vieillit très mal en extérieur ..... Le second était la nature clémente du climat.

Allez donc passer l'hiver dans une grotte dans le Jura, à 60 ans et en jouant de la guitare ! Promis je viens filmer.

Pour le moment, nos sdf bénéficient tous ou presque du RSA. Mais que se passerait-il si nous conditionnions le RSA à une puce par exemple ??? Ou même un vaccin ? Avec des rafles par la police sur les trottoirs ?

Je n'ai pas la réponse, mais il est possible de projeter une situation contraignante, voire très contraignante. Ce qui permet de prévoir et de se dire honnêtement ce que l'on peut faire, ou pas, afin d'inventer des plans B, C, D, voire Z. De la même façon que je dois imaginer la suite avec ou sans médicaments pour gérer mon propre vieillissement.

 

Bon Dimanche et profitez bien :)

Gros bisous de mon Jura Bressan

Elizabeth

 

Antéchrist;marque de la bête;apocalypse;144000 justes

Commentaires

  • Elizabeth :)
    • 1. Elizabeth :) Le 29/07/2024
    Coucou Vivi,
    Je suis d'accord avec vous, au pire, on peut être viré de quasi partout (comme ce fut le cas pendant le covid) ! Mais selon la quantité de refus (en %), ils le feront ou pas ? Dans tous les cas, ils pensent nous tenir par les c***lles ... Bizzzzzzz
  • Vivi
    • 2. Vivi Le 28/07/2024
    Bonjour
    «  j'ai fini par demander combien ça coutait, une place à l'année. Entre 400 et 1000 euros. C'est donc un très petit loyer qui permet d'avoir des sanitaires, de l'eau chaude, de l'eau potable, sa douche et de faire sa vaisselle ou sa lessive dans des conditions acceptables, voire même de disposer d'un lieu au sec pour se poser en cas de déluge. »

    Oui mais ne pas oublier qu’en cas de problème on est jamais chez soi et on peut être mis dehors du jour au lendemain, à une époque avec mon chéri on avait pensé au camping à l’année après infos on pouvait effectivement être dégagé, idem pour le bateau on avait un petit voilier et on pensait prendre un bateau plus habitable on avait discuté avec différentes personnes qui vivaient dans le leur à l’année mais la place au port ne t’appartient jamais même en l’achetant…bref on à lâcher l’affaire.

    Récemment je ne sais plus ou mais j’ai lu qu’en chine quand le crédit social et Cie s’est installé après c’est fini tu ne peux plus sortir de la ville, donc le choix doit être fait AVANT et se tirer veut dire aussi ne plus y revenir !
    Bonne chance avec les villes « intelligentes » qui arrivent de partout et paris ça nous montre que le début des emmerdes !

    Gros bisous

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