Pouvoir d'achat : bientôt un vieux souvenir ?

  • Le 31/08/2023
  • Dans Voyance
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Chers Tous,

Nous vivons depuis si longtemps en pays d'abondance ! Nous avons envie, nous achetons et nous recommençons. Non pas tout le temps bien entendu, mais un projet en suggère un autre et la vie galope dans le sens de la consommation. C'est de la consomm'action .....

 

Si je travaille en voyance aujourd'hui, sur ce sujet délicat, c'est que je ressens la grande urgence de prioriser nos besoins, avant de ne plus avoir de choix du tout.

La temporalité

C'est le sujet le plus délicat ! La décroissance est déjà largement commencée et je peine à croire que je paye un plein quasi 100 euros, soit environs 657 francs de l'ancien temps, ce que j'aurais trouvé tout à fait indécent. De fait, nous avons largement dépassé le stade des gilets jaunes au niveau de l'augmentation des prix du carburant.

Je perçois comme 3 étapes différentes, avant la quatrième qui consistera à entrer en nouvelle terre (soit en refonte de notre monde, et non en débarquement au pays du Père Noël, avéles marmottes et le chocolat)

          1°) L'époque de la décroissance

Elle est bien entamée et non achevée, mais je pense qu'elle devrait voir la fin avec l'année 2023 pour laisser place à autre chose

          2°) L'époque de la grande réforme des besoins

C'est pour moi l'occasion d'un second temps !  La décroissance aura fait le lit de cette phase essentiellement de propagande, communication pour nous inciter à adapter nos besoins aux ressources disponibles, soit que l'on veut bien accorder aux gueux. Cette étape sera, à priori, courte, sans doute à cause de forts mouvements sociaux d'une part, puis de guerre d'autre part. Quelques mois ?

          3°) L'époque de la grande débrouille

Le troisième temps, qui suivra le démarrage des véritables hostilités (rupture sociétale), verra notre consommation tout simplement s'adapter à l'exécution des strictes priorités personnelles ou familiales, ainsi qu'à une tentative de synchronisation entre le disponible et le besoin. Cette période s'étalera,  en fonction d'un ressenti difficile à évaluer sur le plan temporel, entre le second semestre 2024 et 2026/2027 (les années 2026 et 2027 sont sans doutes des années de refonte, mais pas d'abondance, enfin je ne crois pas, ce qui ne veut pas dire de malheur)

La décroissance

Nous vivons le début de la décroissance en Occident. Pour le moment, globalement, ce que nous voulons absolument (je ne parle pas ni du chateau, ni de la rolls, ni des diamants), nous pouvons encore l'acquérir (crédits conso, prêts, petits décalages, débits différés, etc....) Nous pouvons encore prendre de l'essence pour aller passer un we en famille et il est possible d'acheter le dessert de leur choix aux gosses, ainsi que la paire de tennis de marque à la rentrée.

De nombreux petits arrangements permettent d'économiser à gauche ce que nous avons perdu à droite, sauf quelques sacrifices, comme les vacances plus courtes, voire pas de vacances, ou pas le super truc qui nous fait envie, mais qui n'est pas raisonnable.

Ce sera bientôt un peu plus privatif que cela. Nous allons devoir tout baisser : température (pour de vrai) de chauffage, lumière, temps de chauffe des plats, déplacements, temps passé sous la douche, et disparition des petits plaisirs de type pizza le we, ou truc qui me faisait tant envie. On va bientôt serrer les boulons de la façon dont nous ne l'aurions pas imaginé. Pour 2 raisons :

1°) l'état va mettre la pression, la vraie, de façon à nous pousser dans le sens de ses panneaux d'indication : 

 

 

2°) De véritables mouvements de spéculation vont transformer les salles des bourses en marché de l'Enfer.  Et nous assisterons à des hausses parfois inflammatoires de certains produits pourtant basiques (sucre, farine, lait, oeufs). Tandis que nous serons dans l'obligation de renoncer à d'autres pour accéder aux premiers, car ils sont plus indispensables. Ce sera donc paire de chaussure ou plein d'essence, mais pas les 2. Gâteau ou steak.

3°) L'hiver sera difficile, les privations nombreuses, la pauvreté risquant de s'étaler avec discrétion, chacun masquant, dans son quartier, sa difficulté à maintenir les évidences qui ne le sont plus.

L'économie générale en souffrira et les petits entrepreneurs continueront de risquer la faillite à chaque faux pas.

Pour moi (ce n'est pas parole d'évangile), la période à risque de gros mouvements sociaux, s'étend d'Octobre 2023 à Juin 2024.  Elle sera la conséquence des tensions sur les domaines qui servaient à soulager le stress : budget plaisir et budget alimentaire. Mais pas que d'ailleurs, car la révolte des cités reste possible, d'autant plus que les marchés de l'addiction vont être tendus.

Nous devrions clore cette période par d'extrêmes tensions, puis par une guerre occidentale ouverte contre le bloc Est, pour ne pas le nommer.

Préconisations : Il ne faut pas sous-estimer le poids des petites privations sur l'humeur. Pour tout un tas de gens, ce seront de vraies grosses privations, qui génèreront pas juste de la mauvaise humeur, mais aussi l'esprit de révolte et la gout de la revendication. Un période délicate et peu juste, à aborder dans le calme.

 

La grande réforme

Une période qui est la conséquence des pénuries, même si le chaos a été dûment orchestré ..... Cette réforme que nous ne voyons pas venir d'un bon oeil verra poindre 2 grandes influences que je peux quasi palper tant les énergies sont claires !

 

 

La tendance des gardiens sombres

          Alimentation

Elle consiste à nous alimenter comme du bétail. A nous contraindre progressivement à accepter des ingrédients de substitution à faible prix de revient et sans doute à faible intérêt nutritif, si ce n'est de nous maintenir en état le juste temps nécessaire en fonction de notre utilité sociale. Les catégories sociales favorisées pourront continuer un temps à vivre avec le confort alimentaire nécessaire, mais les autres devront se contenter de substituts parfois insuffisants ou non valides.

Nous serons dans la ligne continue qui consiste à manager une sous humanité afin de la réduire ..... prions pour que cette horrible vision ne voit jamais le jour.

Cette tendance verra le jour en théorie pour répondre aux besoins tout en contrôlant le carbone et blablabla ....... Ce ne seront que des débuts balbutiants, mais assortis d'une campagne de propagande, communication, digne de celles des vaccins covidesques

          Autres produits de consommation, pouvoir d'achat général

Un maître mot : moins ! Sauf d'une chose peut-être : les écrans. Le sport gratuit restera préconisé et organisé, la santé standard sera également maintenue, et l'humain devra être maintenu en forme durant sa période optimale d'usage ..... Moins de surface, moins de choses, moins de véhicules, moins de terrain, moins de meubles et moins de vêtements, moins de voyages et moins de magasins - sauf peut-être, là aussi, pour les plus aisés.

Cette période ne fait, là aussi, que commencer, soit s'inscrire en tant que tendance, qui j'espère, ne verra pas le jour. Mais le pouvoir d'achat sera très réduit, et l'on reverra les calculs économiques avec un autre indicateur qui sera une sorte de ratio santé économique / santé écologique / santé démographique

La tendance de l'éveil

Cette tendance, ce gout, pour la prise de conscience alimentaire, sera largement accéléré par la décroissance des marchés de l'alimentaire. L'adaptation se fera dans le sens d'une prise de conscience des bons ingrédients, de la bonne façon et au bon rythme. Ne me demandez pas lesquels, je ne le sais pas, juste que nous aurons progressivement la compréhension, les clefs de cette alimentation qui va se transformer doucement et de façon saine, sans aucun excès ni carence.

Cette même faction de l'humanité ressentira progressivement une sorte de répulsion pour l'ultra consommation. Nous réduirons la notion d'indispensable à ce qui l'est vraiment. Mais ce sera une démarche volontaire qui consistera également à mieux accepter l'idée de partage.

Finalement, cette petite part de l'humanité ne se différenciera que peu de la majorité qui acceptera l'idée de la réforme des besoins. Mais elle maîtrisera un nouveau mot de vocabulaire : la liberté. La simple liberté de décision qui fera que nous consentirons à réduire, mais non par obligation. Et pas pour accepter des barres protéinées façon soleil vert.

Au final, cette faction d'éveil manifestera peu, voire pas. Elle étudiera sa façon à elle de révolutionner le monde de la consommation tout en vivant mieux et en partageant mieux.

Ces 2 tendances verront le jour, mais ne se développerons sans doute pas tout de suite. Nous arriverons sans doute en période de chaos et il nous faudra veiller à assurer l'essentiel à nos familles. On acceptera alors par obligation de faire avec ce qui est possible.

La grande débrouille

Dès que les vraies hostilités mondiales vont démarrer, les circuits de distribution vont s'altérer. Se désorganiser. Se fracturer.

 

Les flux  durant la guerre ......

Notre société hyper consommatrice et hyper dépendante des flux et des importations va faire un gros plouf économique, assorti de pas mal d'effets secondaires. Je vois si bien les hyper qui hyper surveillent des rayons hyper vides ..... Le tout sous la pression administrative afin de tenter de réguler des populations pas toujours raisonnables.

Après les premiers émois du chaos naissant, la population développera une forme de résignation. Surtout en Occident, où nous avons pu voir de nos yeux comment le citoyen lambda résistait vaillamment à la pression du confinement. Après la révolte, la tristesse. Et avec elle, la fin d'un système qui aura vécu. Les 30 glorieuses nous aurons trop fait rêvé d'une débauche de consommation frivole et décomplexée ; les années Fatima (dont la date anniversaire approche), soit celles du troisième secret, nous verront revoir à la baisse cette notion de consommation pour finir par bannir de notre vocabulaire le mot "pouvoir d'achat".

Ce sera bien triste pour ceux et celles qui avaient bâti leur système de valeur sur ce fameux pouvoir d'achat ..... Pour les autres, les conscients on va dire, ce sera une sorte de passage obligatoire, compensé en général par l'aptitude à relativiser ce qui peut l'être, et à s'arranger pour le reste : résilience et anticipation seront de vraies qualité pour ce passage par un pont étroit.

Et bien que ce pouvoir d'achat réduise, qu'on le veuille ou non, pour être remplacé par autre chose, nous n'irons pas non plus vers un scénario mad max. Je ne vois pas de totale coupure de jus. Je ne vois pas de totale coupure d'eau - mais je ressens toujours ces réserves dues à une pollution, sans doute biologiquement néfaste, et nous contraignant à un plan B.

 

En conclusion

Ce que je ressens, et qui est innovant, c'est que cette nouvelle terre se différencie non pas sur le plan matériel, mais sur le plan de la conscience. C'est réellement là que se fait la véritable diférence. Et sur ce point, nous sommes tous très égaux, toutes catégories confondues. Un bémol toutefois pour ceux et celles qui vivent dans la très grande précarité et pour qui il est parfois difficile de penser à autre chose qu'à une simple survie en évitant la souffrance.

Mais c'est à ceux qui peuvent, autour d'eux, partager, que revient le rôle de la main tendue. Si nous ne le faisons pas, nous repartirons pour un nouveau cycle de destructions, à cause des inévitables combats entre ceux qui n'ont pas grand chose et ceux qui veulent garder leur presque trop.

Parions que nous allons réussir :)

 

Je vous embrasse

Elizabeth

 

 

 

 

 

Pénuries et restrictions;nouvel ordre mondial

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