Sur l’obéissance ? Merci de me tendre une perche.....
-
Vianney.
le 02/06/2023 à 16:43 Citer ce message
L’obéissance ?
J’ai déjà exprimé & écrit mon refus d’exécuter & de laisser exécuter un jeune berger, un gamin juste témoin innocent dans une opération , au nom d’intérêts dits supérieurs.
Ne pas obéir ( plus subtil comme jeu )ou désobéir, au choix car peu importe la différence, j’ai toujours revendiqué d’être tombé dedans depuis tout petit.
Alors aujourd’hui , vouloir me faire jouer au gendarme mobile , j’en rigole encore.
Ciao Elizabeth.
Vianney. -
le 02/06/2023 à 18:27 Citer ce message
Bonsoir Élisabeth,
On sent que c'est sorti du fond du cœur votre article !
"S'échapper de la prison de la conformité est très difficile. Les résistants furent rares, et finirent souvent mal. Mais c'est question philosophique qui me hante chaque jour.."
Tous on mal fini, tous on combattu, tous on été oublié de l'histoire et tous se réincarne dans d'autres vie sans avoir rien gagné... Juste des blessures qui les hantent de vie en vie... Alors à quoi bon ?
Un héros ne se mesure pas à ce qu'il est prêt à gagner mais à ce qu'il est prêt à perdre. Il ne se bat pas pour lui même, ni même pour la gloire, il se bat pour l'œuvre...
Le seul problème qui se pose au résistant ou au héros c'est celle là :
Est-ce que l'œuvre pour laquelle il se bat est vérité, justice et paix pour les hommes de ce monde ?
"12 Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
13 Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime."
Arnaud -
le 02/06/2023 à 19:24 Citer ce message
Concernant l'expérience Milgram, on peut aussi opposer cela sur nos âmes...
"Reprenons Milgram. Je suis le détenteur de l'autorité, et en face de moi, l'élève ne se conforme pas. Donc je le sanctionne un peu. Jusqu'ici, ce n'est que de l'éducation pense l'examinateur. Mais si ça ne marche pas, c'est un peu plus, juste un peu ..... Et votre cerveau, qui fonctionne comme un organe de cognition indépendant de l'âme, valide le premier principe clef de cette corruption rampante"
Le danger est aussi pour nos âmes, en rapport à nos guides, etc etc... Et c'est là où je m'interroge fortement ! Voir très très fortement !
Voici comment est choisi un chamane par les esprits :
"L'élection du futur chamane est vécue, en général, comme un fléau, aussi bien par le candidat que par la famille de celui-ci. Il y a un danger de mort en cas de refus d'assumer la fonction de chamane. C'est l'esprit électeur qui s'en charge.
Comme le chaman sacrifie son âme et son humanité aux esprits pendant l'initiation, ces derniers deviennent ses alliés personnels et ses sources de pouvoir.
L'esprit électeur est unique. C'est lui qui choisit le chamane et le protège toute sa vie. Il accorde au chamane le service des esprits auxiliaires auprès desquels il intercède.
Chaque séance chamanique sera par la suite l'occasion de nourrir les esprits auxiliaires, ce qui est le prix à payer pour le service rendu : il s'agit donc d'un processus continu qui a lieu toute la vie du chamane.
Les esprits lui coupent la tête qu'ils mettent de côté (car le candidat doit assister de ses propres yeux à sa mise en pièces) et le taillent en menus morceaux qui sont ensuite distribués aux esprits des diverses maladies. C'est à cette condition seulement que le futur chaman gagnera le pouvoir de guérir.
Dans le chamanisme d'élevage, coexistent des éléments du chamanisme de chasse, ce qui se traduit par l'existence parallèle d'esprits animaux et d'esprit des ancêtres : la dévoration interne continue persiste donc parallèlement.
Toute autre est la dévoration de la chair humaine consécutive à la prédation des esprits, dont l'action entraîne la maladie par le biais du départ de l'âme, voire la mort en cas de départ définitif. Ce cadre est celui de tout un chacun qui peut devenir la proie d'un esprit :
"Les hommes sont le butin de la chasse des esprits, comme les rennes sont le butin de la chasse des hommes… le monde des esprits est un monde d'affamés en quête perpétuelle de gibier humain"
Si l'on doit se méfier de ce que l'on voit dans la matière, on a le devoir de se méfier de ce qui nous vient du ciel !
Essayer de quitter les voix, les signes, les rêves prémonitoires, essayer de ne plus tirer les cartes, ni de faire de consultation de voyance, astrologie ou autre... Essayer de résister au chemin que l'on vous trace... Vous verrez que ce sera aussi douloureux dans votre vie que de refuser la vaccination ou autre chose...
Le libre arbitre.
Milgram d'un côté, Milgram de l'autre...
Peut-être, peut-être pas mais je questionne beaucoup.... Je doute, je remets en cause.
De toute façon on aura jamais la réponse définitive, j'aurai envie de dire suivre son cœur mais même là j'ai vu une fois un E.T joué avec les cicatrices de mon cœur avec un joystick...guidance du cœur.
Ce qui est sûr c'est qu'on est en pleine propagande visible et invisible... Le reste on en sait rien du tout !
C'est là où je marche sur des œufs... -
le 03/06/2023 à 12:02 Citer ce message
Obeir ? Obeir en dictature ou en période de guerre ......
Sur site Echelle de Jacob , ce jour, une petite vidéo de l’ex ministre italien de la santé , protégé par des carabinieri , de la foule de gens ayant perdu des proches /victimes effets secondaires de la vaccination expérimentale.
On a frôlé le lynchage parait il !
Bah! On ne ( veut pas )compte (r) plus les victimes collatérales n’est ce pas , alors une de plus une de moins, bof !
Les propheties , combien de morts deja ?
Il est écrit : si tu sauves une vie , tu sauves l’humanité.
Certes mais dans le cas de Speranza ( espoir en français ) ex ministre de la santé, cet écrit n’est qu’un brouillon......
- Allons vianney, ne perdez pas espoir voulez vous .
- vous plaisantez je suppose, vous avez voulu faire une boutade ?
Cdlt.
Vianney. -
le 03/06/2023 à 19:07 Citer ce message
Bonsoir à tous,
Obéir,ne pas obéir,désobéir ?
De toutes les façons nous sommes dans une approche infantilisante.;;.et il est vrai que en matière de choix électoraux !!!!c'est pas faux
Il faut revoir l'approche sous l'angle du contrat social
https://www.mercisocrate.com/pages/le-contrat-social
et nous avons la chance d'avoir dans notre pays des femmes courageuses et instruites:
https://www.breizh-info.com/2023/06/02/220943/dans-un-essai-sur-le-wokisme-nathalie-heinich-demontre-la-propension-de-ses-partisans-a-adopter-les-reflexes-du-totalitarisme-notamment-les-jeunes-qui-nont-pas-conscience-des-origines-de-ce/
https://www.revueconflits.com/freres-musulmans-infiltration-en-france-entretien-avec-florence-bergeaud-blackler/
On constate qu'à force de créer des catégories de personnes juridiquement plus protégées notre droit ressemble de plus en plus aux lois saliques.Ces actions se font au détriment des autres corps de la société;amendes disproportionnés par rapport aux revenus pour les uns ,ridicules pour les autres,peines non appliquées,récidives invraisemblables ,sentiments d'impunité des uns côtoient la mise à mort sociale pour les autres.
Le contrat est clairement rompu.
Favoriser de fait toutes les initiatives dont le but est de faire tomber cette société est une très mauvaise idée.On constate déjà des phénomènes de partitions....
Bientôt même pour l'individu le plus obéissant ,il sera impossible de respecter des obligations contradictoires:
Assistance à personne en danger?
Prenons le cas d'une jeune femme agressée par une dizaine de jeunes;quelle loi respecter?Le code pénal ou celui des malfrats?
Tapages nocturnes,agressions d'élus,détérioration de lieux de cultes et mieux que tout attaques de commissariats!!!
Où sont les courageux français?
Ils ne sont pas forcément devenus lâches;ils savent par avance qu'ils auront des ennuis s'ils font quoi que ce soit.
Trop bouffés par la rat race.
bien à vous
YK -
le 03/06/2023 à 19:58 Citer ce message
Bonsoir Yk !. Pour rebondir sur votre sujet, je voudrais vous rappeler un petit fait divers. Madame Laurence Rossignol, sénatrice de son état, un certain 14 juillet, à Compiègne, retire des espèces à un distributeur. Mal lui en a pris. Un gredin, que dis je, un malotru s'enquiert de lui subtiliser son argent. La malheureuse cri et vocifére, las, personne ne bouge. Quelques jours plus tard elle se fend d'un article dans la presse pour dénoncer la couardise du bas peuple qui n'a pas daigné l'aider !. Et oui Rossignol de mes amours, c'est grâce au personnes de ton obédience (sénateurs et députés), qui ont introduit des lois scélérates dans le droit pénal et que nous en sommes arrivés là. Reprenons voulez vous : si les agresseurs sont nombreux, l'on se fait étriller. Si l'agresseur chute sur le bord d'un trottoir et se blesse, nul doute que le preux chevalier sera attaqué en justice. Si l'on ne fait rien, non assistance à personne en danger !. Alors on fait quoi Madame la Sénatrice ?. Hein ?. Parce que les couloirs du Sénat ne sont pas représentatif du quotidien des français, hein ... Hein ... Ceci dit, pour avoir visité lors des journées du patrimoine, tous les lieux de pouvoir à Paris, je concède à Madame la Sénatrice, une possible totale déconnexion avec la réalité !. Je l'ai visité 4 fois et puis vous assurer que doit y manger gras... Mais fort heureusement, si vous relisez les prophéties de Marie Julie Jehanney, vous pourrez y constater que dans les temps de la fin, ces mêmes lieux de pouvoir vont être livrés à la vindicte populaire et qu'à leur tour ils vont réaliser ce que signifie le " vivre ensemble" ... Cordialement -
Etienne
le 03/06/2023 à 21:46 Citer ce message
Obéir, désobéir. Pas compliqué tant que les conséquences ne sont pas fatales. C'est seulement quand votre vie est en jeu que ce choix prend vraiment tout son sens. Peu d'entre nous se sont déjà retrouvés dans de pareilles circonstances et même si nous nous sommes intimement convaincus que nous sommes prêts à mourir pour rester fidèles à nos convictions seule la confrontation avec ce type d'expériences peut nous donner une réponse. Réponse qui ne sera même pas définitive car je sais, pour l'avoir vu et vécu, que même l'homme le plus courageux peut avoir des faiblesses et connaître la peur de mourir un jour alors que la veille il se battait comme un lion sans se préoccuper de son sort.
S'il y a bien une chose que nous apprend le combat c'est l'humilité. L'esprit est fort mais la chair est faible, ne présumons donc pas trop de nos forces ou de nos capacités de résistance et prions plutôt l'Archange St Michel, qui est aussi et entre autre le Saint Patron des paras, de nous donner la force et le courage d'affronter notre destin dignement. Le reste n'est, de mon point de vue, que vaines et futiles considérations.
In Hoc Signo Vinces, Deus Vult!
Etienne -
le 05/06/2023 à 11:17 Citer ce message
Surmonter la peur ? La peur du lendemain, la peur de se lancer, la peur de la peur. Ne pas obéir au conformisme.
Un bel exemple de cette jeune femme , dans les alpes marines , à 500m d’altitude ,depuis 17 ans , en totale autonomie.
Ok , on peut toujours trouver à redire car on se mesurera à l’aulne de son dynamisme, enthousiasme, joie de vivre.....
Pour ma part , admiratif .
Vu sur YouTube tube , reportage de l’Archi pelle.
Cdlt.
Vianney. -
le 05/06/2023 à 14:52 Citer ce message
A Etienne,
Je partage pleinement votre point de vue sur "obéir/désobéir". des propos
plein de sagesse.... Face aux situations graves, notre comportement reste un point d'interrogation même si l'envie y est....
C'est toujours un plaisir de vous lire.
Merci Vianney,
Je me permets de mettre le lien de la personne autonome dont vous parlez :
https://www.youtube.com/channel/UCOc43VE8KbZbwMX7fikucyw
Bonne journée à tous,
Anne -
le 05/06/2023 à 18:13 Citer ce message
Je viens de finir l'ouvrage "le Grand voyage" de Jorge Semprun.
Ca met dans l'ambiance de cette thématique, et répond à nombre de questionnements, pas les nôtres car comme comme le souligne si bien Etienne il faut vivre soi-même une situation pour connaitre nos comportements à un instant "T",
mais quand même ce livre est riche d'enseignements, de ses réflexions, de ses expériences, de ses engagements et convictions mais aussi et justement de tous ses questionnements y compris après la guerre... Puisqu'il s'agit du récit autobiographique d'un jeune homme déporté, comme tant d'autres, à l'âge de 20 ans. Un livre que j'ai trouvé plein d'humanité... -
le 05/06/2023 à 19:40 Citer ce message
Merciii à tous : vos liens, vos expérience, c'est si précieuxde partager ! Grosses biz de mon Jura Bressan -
le 05/06/2023 à 21:41 Citer ce message
Bonsoir à tous,Bonsoir Etienne,
je ne suis pas certain que le courage se manifeste dans la confrontation,bien au contraire.
Vianney a fait preuve de courage quand il s'est opposé à l'exécution du témoin gênant,je ne pense pas qu'il l'ait fait arme au poing.
Le courage a mon avis se manifeste plus par des prises de position de type non-violence,dans la construction plus que dans la destruction,dans le soin plus que dans la blessure.
Je dis ça puisque je ne me considère pas comme quelqu'un de très courageux;je souffre avant toute confrontation,il m'est même arrivé de vomir de la bile et puis....je me mets en colère et deviens très agressif;
le pire c'est que ça ne se voit pas.
Je reste froid et l'entraînement fait le reste.
Pire encore je suis quelqu'un de très pacifique.Ceux qui me côtoient restent abasourdis par le déchaînement même si je voulais les protéger et même si je n'ai jamais porté la main sur un proche.
Je pourrais rajouter même si je n'ai fait que répondre à une agression.
C'est vrai que je vais aller porter le danger chez mon adversaire.
Dans ma tête c'est sa faute si on est là.....
Je pense à ce comique mort il y a peu qui souffrait de la maladie des os de verres,j'avais un copain comme ça...il avait fini dans un fauteuil roulant.Il voulait voir la mer.
Accès impossible!!!
ça m'a contrarié.
Du coup j'ai porté le pote hilare et son fauteuil jusqu'à la plage.Qu'est ce qu'on avait rit!!
Bien à vous
YK -
Etienne
le 06/06/2023 à 08:17 Citer ce message
Bonjour YK et bonjour à tous,
Concernant le courage, je crois que là tu abordes un autre sujet et effectivement celui-ci a bien des visages et ne s'exprime pas seulement lors de confrontations violentes.
En revanche, le sujet de la désobéissance me paraît plus complexe car cela procède plus de choix qui peuvent être moraux, éthiques, religieux et affectifs.
Imaginons que demain la charia soit appliquée en France et que nous ayons l'obligation de nous convertir sous peine de décapitation pour les récalcitrants. Que faire? Obéir et renier sa foi en abjurant? Désobéir et risque la mort?
Autre exemple, des "méchants" on pris ta famille en otage et menace de tuer celle-ci si tu ne vas pas déposer une bombe dans un centre commercial qui tuera de nombreux innocents. Que faire encore?
C'est ce type de situations que j'évoquais précédemment auxquelles personne ne peut savoir comment il réagira.
Préserver les siens ou soi-même au détriment des autres est il lâche, sage, immoral, cela procède t-il simplement de notre instinct de conservation? Qui peut avoir une réponse définitive? C'est seulement le moment où nous serons confrontés avec ce type de situations qui nous la donnera.
Bien à toi, à vous,
Etienne -
le 06/06/2023 à 20:52 Citer ce message
Bonsoir à tous,bonsoir Etienne,
Il est curieux que tu ais choisi ces deux exemples.....
Si la peur me donnait la nausée...c'était pas à cause de mon carnet de notes!
Si je dis que Florence Bergeaud Blackler est une femme courageuse c'est que empiriquement je sais que le sujet qu'elle aborde est épineux.
Je ne peux malheureusement pas en écrire plus.
Les frères musulmans ne font pas néanmoins l'unanimité même chez les intégristes;pas plus que les conversions forcées ni la charia.Je pense même que les premiers et plus féroces opposants seraient des musulmans.
J'ai eu à moment donné le soutien indéfectibles de musulmans intégristes;Problème:c'est que leur affaire je n'y comprends rien,ce qui est par ailleurs le cas d'une majorité d'occidentaux.C'est donc à eux de balayer devant leur porte.
Que vaut la foi d'un converti de force?
Quelle confiance peut-on avoir en lui?
Deux citations de philosophe de comptoir:
-philosopher c'est-apprendre à mourir Montaigne
-qui a appris à mourir il a désappris à servir Montaigne
Cette question de la peur de la mort on la retrouve chez Hegel dans la dialectique du maître et de l'esclave;un copié collé d'un passage qui me semble fondamental dans la perception de la chrétienté:
Hegel affirme par ailleurs que l'histoire de la guerre entre Etats aboutit à assimiler les plus faibles. L'État le plus puissant réussit à survivre et se développe sur son territoire, se transformant alors en empire. Les citoyens de cet Etat ne sont plus obsédés par la guerre car la menace extérieure a été éliminée. Comme il n'y avait plus de guerre, le capitaine n'a pas la prétention de supériorité sur l'esclave, parce que la supériorité serait affirmée dans la lutte à mort. En conséquence de cela, le maître est devenu un maître épris de paix, a accepté l'idéologie esclave et devenu chrétien. Un maître chrétien est un maître sans esclave et un esclave chrétien est un esclave sans maître. Comme il n'y a pas maître sans esclave et d'esclave sans maître, les deux sont réduits à des rôles inauthentiques et interchangeables.
Transformer tous les non-musulmans en musulmans aboutit à un non-sens....
D'un autre côté pour ton exemple,tu peux également menacer sa vie, sa famille; faire péter sa bombe dans son immeuble,dans son lieu de culte préféré....en laissant un témoignage posthume indiquant que c'est sa faute!!!
Un électron libre ingérable provoque le même résultat dans certaines assemblées que l'introduction d'un chat dans une volière.
Je suis pas certain de t'avoir apporté grand chose Etienne.
Bien à vous
YK -
Etienne
le 07/06/2023 à 20:40 Citer ce message
Bonsoir YK,
Il est toujours intéressant et parfois édifiant de se confronter à d'autres points de vue que les siens propres et en ce sens la lecture de tes commentaires m'apporte donc toujours quelque chose et participe à mon enrichissement personnel.
Bien à toi,
Etienne -
le 12/06/2023 à 20:26 Citer ce message
Bonsoir à tous ,bonsoir Etienne,
Quelques extraits d'un ouvrage d'un autre siècle:
Nous sommes ainsi faits que les devoirs communs de l’amitié absorbent une bonne part de
notre vie. Il est raisonnable d’aimer la vertu, d’estimer les belles actions, d’être reconnaissants
pour les bienfaits reçus, et de réduire souvent notre propre bien-être pour accroître l’honneur et
l’avantage de ceux que nous aimons, et qui méritent d’être aimés. Si donc les habitants d’un pays
trouvent parmi eux un de ces hommes rares qui leur ait donné des preuves d’une grande prévoyance
pour les sauvegarder, d’une grande hardiesse pour les défendre, d’une grande prudence pour les
gouverner ; s’ils s’habituent à la longue à lui obéir et à se fier à lui jusqu’à lui accorder une certaine
suprématie, je ne sais s’il serait sage de l’enlever de là où il faisait bien pour le placer là où il pourra
faire mal ; il semble, en effet, naturel d’avoir de la bonté pour celui qui nous a procuré du bien, et
de ne pas en craindre un mal.
Nous sommes ainsi faits que les devoirs communs de l’amitié absorbent une bonne part de
notre vie. Il est raisonnable d’aimer la vertu, d’estimer les belles actions, d’être reconnaissants
pour les bienfaits reçus, et de réduire souvent notre propre bien-être pour accroître l’honneur et
l’avantage de ceux que nous aimons, et qui méritent d’être aimés. Si donc les habitants d’un pays
trouvent parmi eux un de ces hommes rares qui leur ait donné des preuves d’une grande prévoyance
pour les sauvegarder, d’une grande hardiesse pour les défendre, d’une grande prudence pour les
gouverner ; s’ils s’habituent à la longue à lui obéir et à se fier à lui jusqu’à lui accorder une certaine
suprématie, je ne sais s’il serait sage de l’enlever de là où il faisait bien pour le placer là où il pourra
faire mal ; il semble, en effet, naturel d’avoir de la bonté pour celui qui nous a procuré du bien, et
de ne pas en craindre un mal.
Nous sommes ainsi faits que les devoirs communs de l’amitié absorbent une bonne part de
notre vie. Il est raisonnable d’aimer la vertu, d’estimer les belles actions, d’être reconnaissants
pour les bienfaits reçus, et de réduire souvent notre propre bien-être pour accroître l’honneur et
l’avantage de ceux que nous aimons, et qui méritent d’être aimés. Si donc les habitants d’un pays
trouvent parmi eux un de ces hommes rares qui leur ait donné des preuves d’une grande prévoyance
pour les sauvegarder, d’une grande hardiesse pour les défendre, d’une grande prudence pour les
gouverner ; s’ils s’habituent à la longue à lui obéir et à se fier à lui jusqu’à lui accorder une certaine
suprématie, je ne sais s’il serait sage de l’enlever de là où il faisait bien pour le placer là où il pourra
faire mal ; il semble, en effet, naturel d’avoir de la bonté pour celui qui nous a procuré du bien, et
de ne pas en craindre un mal.
Nous sommes ainsi faits que les devoirs communs de l’amitié absorbent une bonne part de
notre vie. Il est raisonnable d’aimer la vertu, d’estimer les belles actions, d’être reconnaissants
pour les bienfaits reçus, et de réduire souvent notre propre bien-être pour accroître l’honneur et
l’avantage de ceux que nous aimons, et qui méritent d’être aimés. Si donc les habitants d’un pays
trouvent parmi eux un de ces hommes rares qui leur ait donné des preuves d’une grande prévoyance
pour les sauvegarder, d’une grande hardiesse pour les défendre, d’une grande prudence pour les
gouverner ; s’ils s’habituent à la longue à lui obéir et à se fier à lui jusqu’à lui accorder une certaine
suprématie, je ne sais s’il serait sage de l’enlever de là où il faisait bien pour le placer là où il pourra
faire mal ; il semble, en effet, naturel d’avoir de la bonté pour celui qui nous a procuré du bien, et
de ne pas en craindre un mal.
Mais, ô grand Dieu, qu’est donc cela ? Comment appellerons-nous ce malheur ? Quel est ce -
le 12/06/2023 à 20:44 Citer ce message
Je constate radoter;
vice, ce vice horrible, de voir un nombre infini d’hommes, non seulement obéir, mais servir, non
pas être gouvernés, mais être tyrannisés, n’ayant ni biens, ni parents, ni enfants, ni leur vie même
qui soient à eux ? De les voir souffrir les rapines, les paillardises, les cruautés, non d’une armée,
non d’un camp barbare contre lesquels chacun devrait défendre son sang et sa vie, mais d’un seul !
Non d’un Hercule ou d’un Samson, mais d’un hommelet souvent le plus lâche, le plus efféminé de
la nation, qui n’a jamais flairé la poudre des batailles ni guère foulé le sable des tournois, qui n’est
pas seulement inapte à commander aux hommes, mais encore à satisfaire la moindre femmelette !
Nommerons-nous cela lâcheté ? Appellerons-nous vils et couards ces hommes soumis ? Si deux,
si trois, si quatre cèdent à un seul, c’est étrange, mais toutefois possible ; on pourrait peut-être dire
avec raison : c’est faute de coeur. Mais si cent, si mille souffrent l’oppression d’un seul, dira-ton encore qu’ils n’osent pas s’en prendre à lui, ou qu’ils ne le veulent pas, et que ce n’est pas
couardise, mais plutôt mépris ou dédain ?
Enfin, si l’on voit non pas cent, non pas mille hommes, mais cent pays, mille villes, un million
d’hommes ne pas assaillir celui qui les traite tous comme autant de serfs et d’esclaves, comment
qualifierons-nous cela ? Est-ce lâcheté ? Mais tous les vices ont des bornes qu’ils ne peuvent pas
dépasser. Deux hommes, et même dix, peuvent bien en craindre un ; mais que mille, un million,
mille villes ne se défendent pas contre un seul homme, cela n’est pas couardise : elle ne va pas
jusque-là, de même que la vaillance n’exige pas qu’un seul homme escalade une forteresse, attaque
une armée, conquière un royaume. Quel vice monstrueux est donc celui-ci, qui ne mérite pas même
le titre de couardise, qui ne trouve pas de nom assez laid, que la nature désavoue et que la langue
refuse de nommer ?. ..
Il s'agit du discours de la servitude volontaire,mort en 1563;j'aime la description hautement fantaisiste du tyran.
Un pays,comme par exemple la France,gouverné que dis-je tyrannisé par je cite "un hommelet souvent le plus lâche et le plus efféminé de la Nation"quelle imagination!!
1563 2023 et personne au gouvernement pour rendre hommage à cet esprit brillant.
Qu'auraient donc à perdre ce qui ont flairé la poudre...mais pas celle des batailles.
Bien à vous
YK -
Etienne
le 13/06/2023 à 11:47 Citer ce message
Bonjour YK, bonjour à tous,
"...Quel vice monstrueux est donc celui-ci, qui ne mérite pas même le titre de couardise, qui ne trouve pas de nom assez laid, que la nature désavoue et que la langue refuse de nommer.."
Ce discours sur la servitude volontaire reflète effectivement une réalité que d'aucuns pourront qualifier de triste, d'absurde voire d'incompréhensible mais, justement, les choses ne sont pas aussi simples que cet auteur le voudrait et bien malin qui pourrait apporter une réponse à cette question de la soumission d'une majorité à une toute petite minorité voire à un seul homme. Généralement cette minorité ou cet homme détiennent des moyens et des pouvoirs de coercition, de soumission, de terreur importants que cela grâce à la loi, l'armée ou les forces de l'ordre et donc la violence "légale". Cela sans parler des moyens financiers et techniques à leur disposition. Il est donc logique que la majorité silencieuse préfère, la plupart du temps, faire profil bas, courber l'échine et continuer à vivre tant bien que mal plutôt que de subir les conséquences souvent fatales d'une rébellion. En revanche, et l'Histoire le montre bien, quand cette même population comprend enfin qu'elle n'a plus rien à espérer et que c'est, quelle que soit son attitude, la mort qui l'attend, alors elle est capable d'un déchaînement de violence que même les pires tyrans redoutent. C'est pourquoi ils ont inventé toutes sortes de subterfuges comme les divertissements (jeux du cirque, événements sportifs de masse, pornographie etc etc...), aides sociales diverses et tous les autres moyens de manipulation pour maintenir le peuple dans un état de demi- sommeil dont il a, c'est vrai, beaucoup de mal à sortir.
Agir en homme libre ou en bon père de famille n'est pas toujours chose aisée et les hommes agissent souvent du mieux qu'ils peuvent au gré des circonstances. Il faut tout de même reconnaître que rares sont les éveillés et que l'homme occidental contemporain est particulièrement faible, inapte au combat (moral, spirituel ou physique) et peu enclin à sortir de son petit confort quotidien. Il n'en reste pas moins difficile d'émettre un jugement de valeur les concernant.
Amicalement,
Etienne
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